Coup d’État au Gabon : Rencontre du facilitateur de la CEEAC avec la société civile
Le facilitateur de la CEEAC, le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera, en visite de travail à Libreville a poursuivi ses consultations avec les forces vives de la Nation ce mercredi 6 septembre. Il a échangé entre autres avec les acteurs de la société civile pour recueillir leurs ressentis après la prise de pouvoir par les militaires.
Mandaté par ses pairs de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera, en séjour de 48 heures à Libreville, a mis à profit son déplacement pour avoir des échanges avec les différents acteurs de la société gabonaise, parmi lesquels les leaders de la société civile.
Au cours de la 4ème Session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, dans le cadre du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX), consacrée à la situation politique et sécuritaire en République gabonaise, tenue le 4 septembre dernier à Djibloho, en Guinée équatoriale, plusieurs mesures ont été prises. Notamment, le transfert du siège à Malabo, de la suspension du Gabon de cette institution et des autres institutions.
«Le président centrafricain, envoyé par ses pairs africains nous a rassuré que ces mesures étaient liées aux textes de la CEEAC et que le Gabon faisait partie des membres très influents et très intéressants et, surtout fait partie du conseil de sécurité et qu’au niveau de la sous-région Afrique centrale la voix du Gabon compte. Il faut que les autorités et les forces vives participent au retour de l’ordre constitutionnel», a déclaré Marc Ona Essangui, membre de la société civile.
Les membres de la société civile ont émis un document comportant les différentes doléances, à savoir la préservation de la paix, le caractère inclusif de tout ce qui va se faire dans le cadre de cette transition et surtout l’accompagnement des autorités gabonaises pour que cette transition se fasse dans de très bonnes conditions. «Nous avons pris l’engagement en tant que société civile d’accompagner la transition et nous savons qu’en pareille circonstance certains pays profitent pour pouvoir déstabiliser ou jeter du discrédit sur les autorités de la transition», a indiqué Geoddroy Foumboula Libeka, porte-parole de la société civile, avant d’ajouté : «nous, en tant que société civile nous veillerons que cela ne soit pas le cas».
Le chef de l’État centrafricain a été chargé d’engager des pourparlers avec tous les acteurs gabonais et les partenaires au développement, dans la perspective d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, au lendemain de la prise de pouvoir par l’armée. Ainsi, responsables des confessions religieuses, acteurs de la société civile, dirigeants des partis politiques et corps diplomatiques accrédité au Gabon ont eu des moments d’apartheid avec l’envoyé spécial de la CEEAC.
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