Corruption présumée : le destin incertain de Lambert-Noël Matha dans le dossier Averda
Rebondissement dans l’affaire Averda. Lambert-Noël Matha, ancien ministre de l’Intérieur, a été inculpé vendredi par le juge d’instruction pour corruption passive, concussion, soustraction illicite d’argent et blanchiment de capitaux. Il est désormais assigné à résidence dans le cadre de cette affaire qui concerne un contrat de ramassage d’ordures confié à la société libanaise Averda.
Lambert-Noël Matha était-il en sursis ? Si oui, le savait-il personnellement ? Ces questions taraudent les esprits depuis le jeudi 28 septembre. Ce, en raison de l’inculpation de l’ancien ministre d’État à l’Intérieur par le juge d’instruction, des faits présumés de corruption passive, concussion, soustraction illicite d’argent et blanchiment de capitaux.
Averda : une dette de 23 milliards de francs CFA
Pour les besoins de l’enquête judiciaire ouverte à cet effet, et qui se poursuit, l’ex-membre du gouvernement a tout simplement été assigné à résidence. La mesure du magistrat instructeur visant à limiter ses déplacements et surveiller ses fréquentations. La restriction de liberté décidée contre Lambert-Noël Matha intervient dans le cadre du dossier Averda.
Cette entreprise avait signé, en effet, un contrat de 4 ans (2015-2019) avec le Gabon pour la collecte et le ramassage des ordures ménagères dans la commune de Libreville. M. Matha en était directement le gestionnaire, en sa qualité de chef du département ministériel technique en charge de la Ville. Des sources proches du dossier assurent qu’il aurait également perçu de fortes sommes d’argent, au titre des rétrocommissions.
Après avoir perdu beaucoup d’argent pour des prestations insatisfaisantes à ses yeux, l’État s’était résolu à rompre, unilatéralement, en 2019, ledit contrat. Le partenaire ne l’entendait pas de cette oreille. Après des tentatives de conciliation à l’amiable infructueuses, la société libanaise qui avait opéré près de 5 ans durant dans le ramassage des ordures ménagères à Libreville a alors décidé de porter l’affaire devant la Chambre de commerce et de l’industrie (CCI) en France, exigeant le règlement d’une dette de 35 millions d’euros, soit 23 milliards de francs CFA. Selon des sources proches du dossier, «le Gabon risque une grosse sanction pécuniaire».
Cité par Alain Xavier Madoungou
Devant le juge d’instruction, l’ancien ministre d’État à l’Intérieur n’aurait pas été en mesure de justifier son innocence, affichant plutôt une attitude de culpabilité. Son inculpation et assignation à résidence pourrait donner lieu à un placement sous mandat de dépôt, à mesure que les services compétents progresseront sur l’enquête.
En février 2022, une enquête du procureur de la République avait conduit à l’inculpation et à l’arrestation d’Alain Xavier Madoungou, directeur général du ministère de l’Intérieur en charge des Collectivités locales et du programme de la décentralisation, pour corruption active.
Lors de son interpellation, celui-ci avait désigné Lambert-Noël Matha comme le cerveau présumé de cette affaire. Alain Xavier Madoungou séjourne depuis lors à «Sans-Famille», le tristement célèbre pénitencier de Libreville. Lambert-Noël Matha va-t-il l’y rejoindre ? Triste et absurde pour le plus grand premier flic du Gabon des années Ali Bongo.
4 Commentaires
Qu’un homme qui a œuvré toute sa carrière à priver le peuple gabonais de sa souveraineté, de sa liberté et du droit de choisir son président soit reconnu voleur après un tel niveau de trahison contre la nation, n’a rien de surprenant. Le summum de la bêtise et de la méchanceté c’était cette année avec le retard dans le renouvellement du CGE qui a nécessité sa dissolution, l’incapacité de faire la carte nationale comme si nous étions le pays le plus pauvre du monde, la nomination de Bonda à la tète du CGE, un militant PDG reconnu et qui en plus a servi les services de renseignement du président sortant, le comble de la perfidie c’est le bulletin inique qui violaient à la racine les bases des principes démocratiques. Qu’il fasse la prison à vie. Il mérite la peine capitale pour que plus jamais personne ne soit obligé de trahir la nation à ce point.
« Premier flic du Gabon des années Ali Bongo, Lambert-Noël Matha va-t-il finir à«Sans-Famille» ? » OUI, IL DOIT. SINON IL N’Y A PAS DE JUSTICE DANS CE PAYS. ET N’OUBLIONS TOUTES LES FAMILLES QUI ATTENDENT QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE POUR LES ASSASSINATS DE LEUR PROCHES LORS DE L’ELECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2099 ET 2016. S’IL N’Y A PAS CETTE JUSTICE, NOTRE PAYS AUSSI NE CHANGERA JAMAIS. A NTARE NZAME.
ET N’ATTENDONS RIEN DE L’EXTÉRIEUR (FRANÇAIS, EUROPÉENS, ETC.) ILS N’ONT PAS DE LEÇONS A NOUS DONNER. C’EST A NOUS, PEUPLE GABONAIS, DE MONTRER AU RESTE DU MONDE QUE NOUS SOMMES CAPABLES DE FAIRE COMME EUX, SINON MIEUX… MOI J’Y CROIS. IL NOUS FAUT JUSTE DE LA BONNE VOLONTÉ, DE L’ENTENTE, LE DÉSIR PROFOND DE FAIRE DE NOTRE BEAU PAYS UNE GRANDE NATION. NOUS AVONS DES HOMMES ET DES FEMMES CAPABLES DE LE FAIRE. LE MOMENT EST ARRIVE DE CONSTRUIRE LE GABON. NOUS NE SOMMES PAS OBLIGES D’IMITER DES PAYS COMME DUBAI. LES GRATTES CIEL, C’EST COÛTEUX, MÊME POUR LES ENTRETENIR. IL NOUS FAUT JUSTE DES LOGEMENTS POUR TOUS LES GABONAIS, DES ECOLES, DES UNIVERSITÉS, ETC.
UNE DE NOS PLUS GRANDES RICHESSES DEMEURE NOTRE BELLE FORET. NOUS DEVONS EN PRENDRE SOIN. DES PROJETS RESTENT POSSIBLES AU CŒUR MÊME DE LA FORET, SANS LA DÉBOISER. ACCORDONS DE L’IMPORTANCE AU PEUPLE DE LA FORET. VALORISONS NOS CULTURES, NOTRE PATRIMOINE CULTUREL. LE GABON, AVEC UNE VOLONTE POLITIQUE, PEUT DEVENIR LE PLUS BEAU ET LE PLUS GRAND PAYS D’AFRIQUE. J’Y CROIS A 100%. A NTARE NZAME !!!
De n’importe pure persécution des gens pour la haine et jalousie toutes les personnes de ce gvnment sans légitimité sauf M.Abeke le reste personne n’a l’expérience de Matha
L’expérience de Matha c’est la Fraude et la médiocrité. Même la simple carte nationale incapable de donner aux gabonais.