Si des investisseurs chinois sont actuellement en discussion avec les autorités gabonaises sur le projet de construction du chemin de fer partant du site minier de Belinga au futur port en eau profonde de Mayumba, selon des informations, ce serait plutôt un groupe égypto-sud-africain qui serait bien parti pour remporter le marché.

Chinois, Égyptiens et Sud-Africains se battent pour remporter le marché lié au projet de construction du corridor Beligna-Mayumba. © D.R.

Qui pour remporter le marché de 12 milliards de francs CFA proposé par l’État gabonais qui projette la construction de 972 km de chemin de fer séparant le site minier de Belinga du futur port en eau profonde de Mayumba ? Depuis la présentation des ambitions de Libreville lors du dernier Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) de septembre dernier à Pékin, des investisseurs chinois ont montré leur intérêt pour ce projet, au point qu’une délégation a récemment séjourné dans la capitale gabonaise. Et la construction de ce corridor a fait l’objet d’échanges avec des membres du gouvernement de transition, dont le ministre des Transports, le capitaine de vaisseau Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma.

Pourtant, à en croire Africa Intelligence, ce juteux marché pourrait être confié à un duo dirigé par le sud-africain Thelo Group, incluant notamment le consortium Egyptian African Arab Co for Development (Egaad). Ronnie Ntuli, directeur du groupe sud-africain, serait d’ailleurs attendu à Libreville à la fin de ce mois de novembre pour signer le contrat avec le gouvernement gabonais. Pour l’heure, les discussions se poursuivent, y compris avec d’autres potentiels partenaires au projet, dont la China Harbour Engineering Co (CHEC), la compagnie d’État chinoise qui n’entend pas laisser ce marché lui passer sous le nez. De leur côté, les militaires au pouvoir souhaitent prendre le temps d’évaluer toutes les offres, bien qu’il faut se hâter, l’exploitation du gisement de fer de Belinga étant annoncée dans les quatre prochaines années.

Mais si le duo égypto-sud-africain semble bien parti pour remporter le marché, c’est que Gharably Integrated Engineering Co (Gieco), un de la dizaine de groupes égyptiens appartenant à Egaad est présenté comme le principal constructeur du futur port de Mayumba, une infrastructure qui sera capable de gérer 60 à 100 millions de tonnes de minerais par an. Mieux, le directeur général du consortium égyptien, Réda Boulos, a été reçu en juillet dernier par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ACTU dit :

    A defaut d une entreprise Gabonaise Il vaut mieux donner ce marche aux chinois qui ont une tres gde expertise en ce moment au regard des chantiers pharaoniques qu ils viennent de realise au keynia de l interieur jusqu a leur port pour l exportation de marchandises et matieres premieres. Sans oublier les chemins de fer de l Ethiopie.

    De plus les chinois ont desormsais un service Apres vente qui depasse aujourd’hui celui d Alstom (fabriquant francais et Europeen de train et chemin de fer)..

    Les autorites Gabonaises doivent re-assasser tous les dossiers concernant ce grand marcher. Car il faut eviter les erreurs du passe.

  2. Cash dit :

    Revoyez vos chiffres. 12 milliard me semble improbable pour une telle infrastructure

  3. Jean Jacques dit :

    Pathétique quand vous les vrais criminels, le problème du Gabon c’est ce virus qui ne tue pas les porteurs de ce virus et ce virus s’appelle CORRUPTION, pour cela, on ne peut pas prendre la Chine pour construire le Gabon, avec les chinois les ministres,directeurs,députés e t sénateur ne peuvent pas donner les pots de vins ,2% pour soigner le contrat.

Poster un commentaire