Les professionnels des médias sont autorisés à circuler aux heures de confinement, décrétées le 22 mars. Une note y relative du ministère de l’Intérieur, a d’ailleurs été transmise au commandant en chef des Forces de police nationale (FPN) pour information.

Les journalistes appartiennent à l’un des corps de métiers autorisés à circuler aux heures de confinement. © esj-lille.fr

 

Depuis le 22 mars, le Gabon a instauré un confinement partiel avec l’interdiction de tout déplacement sur l’ensemble du territoire national, entre 19H30 et 6h. Une dérogation est cependant accordée à certains corps de métiers. Dans la communication (presse audiovisuelle, presse écrite), par exemple, les personnels d’astreinte sont autorisés à circuler pendant la période de «couvre-feu».

Cette dérogation du ministère de l’Intérieur est consignée dans une note datée du 22 mars, transmise au commandant en chef des Forces de police nationale (FPN), dont les équipes veillent au strict respect des horaires du confinement partiel. Si la note ne donne pas plus de détails, les équipes de médias sur le terrain devraient cependant se munir de leurs cartes professionnelles. Et peut-être une autorisation de leur hiérarchie, pour éviter tout accrochage avec les éléments des forces de l’ordre.

Depuis le début de la crise du coronavirus, le travail des médias est essentiel. Les journalistes ont joué leur rôle de façon tout à fait responsable en relayant les informations déterminantes pour mener la bataille contre le fameux virus. Ils mènent également une lutte contre la désinformation, quand de fausses nouvelles se répandaient sur les réseaux sociaux. De leur côté, les chaînes d’information en continu jouent un rôle déterminant à toute heure du jour. L’autorisation accordée aux professionnels des médias de circuler aux heures de confinement est donc louable.

Interpellé par le premier décès survenu à Libreville, lié au Covid-19, ainsi que l’enregistrement d’un 5e cas testé positif sur le territoire national, le président de la République a annoncé, le 21 mars le confinement partiel de tout le pays. Au-delà des professionnels des médias, les acteurs d’autres corps de métier sont également autorisés à circuler aux heures de confinement. Il s’agit des forces de défense et sécurité, les personnels médicaux d’astreinte (médecins, infirmiers, assurances médicales, ambulances, Samu, Smur, Smura), les personnels d’astreinte et les pompes funèbres.

L’autorisation de circuler aux heures de confinement concerne également les sociétés d’assainissement (ramassage d’ordures ménagères et vidange des eaux usées), les personnels de ravitaillement des produits alimentaires, les personnels d’astreinte de l’Agence gabonaise de la sécurité alimentaire (Agasa), les sociétés de ravitaillement des produits pharmaceutiques, pétroliers et gaziers, le personnel essentiel des services de douanes, ainsi que les personnels d’astreinte de télécommunications (téléphonie mobile).

 
GR
 

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