Une centaine de pays, dont le Gabon, se sont engagés le 2 novembre à la COP26 sur le climat à réduire leurs émissions de méthane d’au moins 30 % d’ici 2030 par rapport à 2020, dans le cadre des efforts de lutte contre les changements climatiques.

Les dirigeants mondiaux réunis avant l’ouverture de la COP26 à Glasgow en Ecosse, le 1er novembre 2021. — Alberto Pezzali / POOL / AFP

 

A l’occasion de la deuxième journée des discussions prévues sur deux semaines à Glasgow, en Ecosse, les dirigeants du monde, soit une centaine dont le président Ali Bongo, se sont engagés à réduire leurs émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, de 30% d’ici 2030 par rapport à 2020.

«Le méthane est l’un des gaz que nous pouvons réduire le plus vite. Ce faisant, cela permettra de ralentir immédiatement les changement climatiques », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, soulignant que ce gaz est responsable d’environ 30 % du réchauffement de la planète depuis la révolution industrielle. « C’est un des plus puissants gaz à effet de serre » a renchéri le président américain Joe Biden, assurant que les signataires de cet engagement représentaient 70 % du PIB mondial.

Un financement public et privé

Cette initiative qui bénéficiera d’un financement public et privé de 19,2 milliards de dollars (16,5 milliards d’euros) sur plusieurs années est essentielle, pour parvenir à l’objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle.

Moins connu que le tristement célèbre CO2, le méthane (CH4) est le deuxième gaz à effet de serre lié à l’activité humaine, principalement l’élevage, les combustibles fossiles et les déchets. Surtout, son effet de réchauffement est bien supérieur que celui du dioxyde de carbone, jusqu’à plus de 80 fois.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Missambo dit :

    Le 11 novembre prochain, ça sera le 10ème anniversaire de la ratification du protocole de Nagoya par le Gabon, concernant l’exportation équitable et durable des ressources génétiques gabonaises. 10 ans après, quel bilan ? Quelles actions concrètes sur le terrain ? Combien de CCIR délivrés et à qui ? QUID de l’Agence Nationale Compétente ? Quelles ont été les retombées économiques pour les ayants droits vis à vis de ces ressources ? Quel est le bilan ? Tout cela pour souligner qu’il y a un gap abyssal entre les annonces politiques et leur mise en oeuvre concrète. Ca n’est plus un secret pour personne. D’autant plus lorsque ces annonces sont associées à des levées de fonds internationales. Le fait que le Gabon soit le premier pays au monde à avoir ratifié le génial Protocole de Nagoya est une fierté. Le fait que le Gabon soit un des rares pays au monde à n’avoir finalement rien fait sur le sujet est une véritable honte qui pourrait lourdement discréditer, une fois de plus, l’ensemble des annonces faites par le pouvoir dont il est légitime que l’on s’interroge quant aux motivations de fonds lorsqu’il est pris publiquement de tels engagements. Ou bien est ce qu’il faut comprendre qu’il ne suffit pas de le vouloir pour le pouvoir en raison notamment d’un désengagement des administrations techniques en charge de l’implémentation des décisions politiques prises ? Questions posées…

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