Si elles ne boudent pas la construction par la Chine, il y a plusieurs années, de plusieurs édifices publics, dont les palais Léon Mba et Omar Bongo, sièges respectifs de l’Assemblée nationale et du Sénat, les nouvelles autorités attendent désormais plus des partenaires du Gabon, notamment «des infrastructures de grande dimension».

Le palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat, est une construction de la Chine. © GabonReview

 

Accompagné d’une forte délégation dans le cadre du 9e Forum sur la coopération sino-africaine, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui s’est entretenu mercredi 4 septembre avec son homologue Xi Jinping, n’a pas manqué de lui exprimer la volonté des nouvelles autorités du Gabon de faire évoluer davantage les relations de coopération entre leurs deux pays. Le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a surtout invité le dirigeant chinois à aider son pays à matérialiser les grandes ambitions qu’il nourrit désormais. Une position que Régis Onanga Ndiaye a d’ailleurs défendue dans une interview donnée à RFI hier.

«Pour un pays comme le mien, ce dont nous avons le plus besoin, ce ne sont plus des constructions cosmétiques comme des beaux palais. Non. Nous travaillons avec la Chine pour que l’on ait des infrastructures de grande dimension, des ports, des grandes voies, y compris des voies d’intégration régionales. Voilà ce qui nous manque. Nous devons mettre l’accent sur les questions liées à l’énergie. Depuis l’arrivée des nouvelles autorités, nous tendons à accélérer le développement de notre pays», a revendiqué le ministre gabonais des Affaires étrangères.

Pour le membre du gouvernement, qui croit que la rencontre de Beijing permettra de confirmer le rôle essentiel de la Chine, «premier partenaire commercial du Gabon» depuis plus de 10 ans, l’Empire du Milieu est l’un des mieux placés pour accompagner le CTRI dans ses projets.

«La Chine et le Gabon sont de vieux amis et de vieux partenaires traditionnels. Au mois d’avril dernier, nous avons célébré les 50 ans de coopération bilatérale entre nos deux pays et en 50 ans, nous avons fait beaucoup de chemin, il y a eu beaucoup de croissance et aujourd’hui, il n’est pas surprenant que les choses continuent à progresser. La Chine est devenue, au fil des 15 dernières années, notre premier partenaire commercial. Et nous avons ensemble décidé d’élever notre coopération au rang de coopération stratégique gagnant-gagnant. […] La Chine marque un intérêt plus croissant envers l’Afrique en général et envers le Gabon en particulier. Ce qu’il faut retenir, c’est que, au regard des besoins importants de nos populations, au regard des besoins de développement de notre pays, il était important que nous franchissions progressivement des paliers en matière de commerce, en matière de coopération bilatérale», a indiqué le patron de la diplomatie gabonaise.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Autoroute du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest avec des bretelles pour désengorger les zones avec de bonnes routes nationales, c’edt par là que repose tout développement.
    Vu la Superficie du Gabon et le manque de montagnes, donc pas besoin de tunnels, selon des ingénieurs des ponts et chaussées que Akoma Mba a consulté, cela peut se faire en dix ans et non pas en cinq.

Poster un commentaire