L’Unesco et l’Etat gabonais se sont accordés la semaine dernière sur le programme de coopération 2016-2017. Celui-ci prend en compte divers secteurs allant de l’éducation à la protection de l’environnement, en passant par le soutien aux médias nationaux.

Poignée de main entre les deux responsables Florentin Moussavou (à gauche) et Vicenzo Fazzino, le 8 décembre 2016. © D.R.

 

Elaboré il y a quelques mois sur la base des recommandations du premier conseil exécutif de la Commission nationale gabonaise pour l’Unesco, tenu le 17 février 2016, le document paraphé par le ministre de l’Education nationale, Florentin Moussavou, et le représentant de l’Unesco au Gabon, Vicenzo Fazzino, prend en compte divers champs de compétences.

Il s’agit notamment de l’éducation, la culture, la communication et l’information ainsi que  les sciences humaines et sociales. L’Unesco s’engage donc à accompagner le gouvernement dans ces différents secteurs, conformément à ses objectifs, y compris ceux des autorités gabonaises.

Florentin Moussavou et Vicenzo Fazzino, signant le programme de coopération 2016-2017, et photo de famille au terme de la cérémonie. © D.R.

«Ce document comporte 21 axes de travail qui s’appuient à la fois sur les priorités nationales telles que déclinées dans le Plan stratégique Gabon émergent, sur les priorités de l’Unesco, notamment sa stratégie à moyen terme et le programme et budget 2016-2017, et sur l’Agenda 2030 relatif aux Objectifs de développement durable. Cette initiative inédite permet de donner une cohérence et une lisibilité à la coopération qui existe entre le Gabon et l’Unesco», a indiqué Vicenzo Fazzino, le 8 décembre dernier à la faveur de la cérémonie de signature dudit programme.

Courant jusqu’en fin-2017, ce programme, vise, entre autres objectifs, à «renforcer le cadre législatif et règlementaire en matière de culture», «améliorer le cadre juridique en conformité avec les standards internationaux et promouvoir la sécurité des journalistes», «renforcer la préservation du patrimoine documentaire», «développer les politiques et stratégies en matière de sciences, technologies et innovation (STI) et rendre accessible au plus grand nombre les connaissances scientifique».

Le renforcement des capacités et la formation des enseignants ainsi que l’appui au programme national d’alphabétisation et le soutien des réformes dans l’enseignement supérieur ne sont pas en reste.

Toutefois, l’on s’attend à ce que la Commission nationale gabonaise pour l’Unesco, présidée par le ministre de l’Education nationale, assure le suivi quotidien et rende compte régulièrement de la qualité de sa mise en œuvre des différents points inscrits dans le document.

Ce à quoi a promis de s’atteler Florentin Moussavou, quand Vicenzo Fazzino, lui, a exprimé le souhait que lorsque sera fait le bilan final à la fin de l’année 2017, les deux parties puissent «enregistrer des bénéfices réels pour les habitants de ce pays et tout particulièrement pour la jeunesse gabonaise».

 
GR
 

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