Coopération Gabon-France : du matériel pour la police scientifique gabonaise

Un an après le précédent, le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a réceptionné jeudi un nouveau lot d’équipements techniques destinés au laboratoire de la Police technique et scientifique censé permettre à cette unité de remplir efficacement sa mission.

Moment de la cérémonie de remise du matériel, le 3 février 2022, à Libreville. © Ministère de l’Intérieur

Ce jeudi 3 février au commandement en chef des Forces de police nationale à Libreville, l’ambassadeur haut Représentant de la France au Gabon, Alexis Mikhaël Lamek, a transmis au gouvernement gabonais, de la part de son pays, un important lot d’équipements techniques destinés au laboratoire de la Police technique et scientifique. Inscrite dans le cadre de la coopération entre la France et le Gabon, cette nouvelle dotation est composée, entre autres, précise le ministère de l’Intérieur, «de scanners pour favoriser la création d’un fichier pénal numérique ; un épiscope pour la codification et la lecture des caractères analytiques des empreintes digitales ; une cabine de fumigation pour la révélation physico-chimique des traces papillaires et des équipements divers pour la signalisation des gardés à vue».

«Il y a un an déjà, la coopération française avait accompli un geste similaire en nous octroyant des scanners qui ont favorisé la création d’un fichier pénal numérique pour l’archivage des données morphologiques, chromatiques ainsi que les empreintes digitales des présumés auteurs de crimes et délits à la loi pénale. Aujourd’hui, elle accroit notre capacité en la matière», a rappelé le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, qui n’a pas manqué d’exprimer, de la part du président de la République, la gratitude du Gabon.

«Ce nouveau matériel aidera surtout à redynamiser le fonctionnement de la direction de la Police technique et scientifique. Elle fera donc preuve de plus d’efficacité dans la recherche des preuves objectives de culpabilité ou d’innocence», a indiqué le membre du gouvernement, qui souhaite qu’il ne soit présenté devant le procureur que les véritables auteurs de crimes ou délits, afin «d’éviter que des innocents ne se trouvent longtemps en détention préventive».