À l’initiative de la Direction des Droits de l’Homme, 60 membres du personnel du Centre national de santé mentale de Melen et 17 membres de la Direction de la Sûreté urbaine ont renforcé leurs capacités sur la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et sur les principes d’hygiène et de salubrité. Une réponse aux recommandations du sous-comité de prévention de la torture des Nations Unies.

Photo de famille. © D.R.

 

Au Gabon, suite aux recommandations du sous-comité de prévention de la torture dont le rapport concernait le Centre de santé mentale, la direction de la Sûreté urbaine pour le compte du ministère de l’Intérieur et la Prison centrale de Libreville, 60 membres du personnel du Centre national de santé mentale de Melen et 17 membres de la Direction de la Sûreté urbaine (DSU) ont renforcé leurs capacités sur la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et sur les principes d’hygiène et de salubrité.

Des récipiendaires posant avec François Mangari et Edna Paola Biyogou. © D.R.

Si cette formation, organisée par le ministère de la Justice via la direction des Droits de l’Homme, était une réponse aux recommandations du sous-comité de prévention de la torture des Nations Unies en matière de gestion des personnes privées de liberté, elle s’est inscrite dans le cadre des activités marquant la célébration de la Journée nationale des Droits de l’Homme le 30 mai 2024, sous le thème «Dix jours d’actions pour humaniser les lieux de privation de liberté». La formation a été sanctionnée par une remise d’attestations aux participants, par le secrétaire général de la Chancellerie, François Mangari.

«Ces personnes vont être les relais pour une amélioration en matière de gestion et suivi des dossiers des personnes privées de liberté», a déclaré Edna Paola Biyogou épse Minko, le directeur général des Droits de l’Homme. À juste titre, François Mangari leur a rappelé qu’ils sont des maillons indispensables dans le système de promotion et de protection des droits de l’Homme tout en les exhortant à s’approprier les enseignements reçus au cours des sessions de formation et à poursuivre les efforts réalisés au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie au sein de leurs différentes entités.

Pour rappel, les recommandations des experts du sous-comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, lors de leur visite au Gabon en mars dernier, portent sur les actes de torture et l’amélioration des conditions de détention dans les lieux de privation de liberté. «Nous avons remis la convention contre la torture, la déclaration universelle des Droits de l’Homme, qui sont des instruments qui devraient aider les personnels en charge de l’application des lois de respecter les droits de l’Homme au quotidien», a précisé Edna Paola Biyogou épse Minko. L’étape de la prison de Libreville est prévue pour ce lundi 22 juillet 2024.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Cette formation va changer? Au Gabon qui kidnappé,séquestre, torturé et d’autres on tue (chaque élection, chaque, couvre feu) ce sont les criminels, forces de défenses.Depuis les citoyens crient l’ONU impable de prendre les lourdes sanctions contre les autorités du Gabon

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