Une semaine. Tel est le temps accordé aux jeunes Gabonais âgés entre 20 et 25 ans pour apporter leurs contributions au Dialogue national inclusif en préparation. La décision a été prise, le 10 février, à l’occasion d’un séminaire réunissant le chef de l’État, le gouvernement et les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Objectif de cette rencontre : peaufiner les contours de ce grand rendez-vous national devant poser les jalons d’une nouvelle République.

Seulement environ 1000 contributions pour les jeunes de 20 à 25 ans ont été enregistrées pour la préparation du dialogue national. © D.R.

 

Lancé, le 2 octobre, l’appel à contributions en vue de la préparation du dialogue national, prolongé le 1er décembre 2023, a une nouvelle fois été reconduit, le 10 février 2024. Pour cette fois, le chef de l’État, le gouvernement et les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), réunis à Akanda dans le cadre d’un atelier en vue de baliser le terrain pour la tenue de ces Assises nationales inclusives, ont décidé de donner une semaine de plus aux jeunes âgés de 20 à 25 ans afin qu’ils apportent leur pierre à l’édifice.

L’appel à contributions pour diagnostiquer les problèmes et proposer des solutions dans la cadre de la refondation ou restauration des institutions du pays, à la suite du coup de force du 30 août 2023, joue encore des prolongations. Alors qu’on annonce déjà un chiffre de plus de 23.000 contributions à fin janvier, le ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue-Mintsa, a fait constater au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nuema, au Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, la faible participation des jeunes âgés entre 20 et 25 ans.

On parle d’environ 1000 contributions pour toute cette catégorie de la population. Toute chose ayant donc poussé le président Oligui Nguema à rajouter une semaine au délai déjà prolongé d’un mois, afin de permettre à ces jeunes d’apporter leurs participations. 

Cette instruction du président de la République donne droit à la réouverture, dès ce lundi 12 février 2024, de la plate-forme numérique Mbôva et au dépôt, au ministère de tutelle, des différentes contributions et propositions de ces jeunes.

Alors qu’on se situait plus de 17 245 contributions enregistrées, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, à l’occasion de la restitution de la phase de collecte desdites contributions, le vendredi 1er décembre 2023, avait laissé la possibilité au ministère de la Réforme des institutions de poursuivre l’opération, notamment dans les provinces et auprès des  «femmes ou les hommes qui n’ont pas beaucoup étudié ou les populations qui sont isolées à l’intérieur du pays». L’opération devait s’entendre sur 30 jours de plus.

«Aujourd’hui, tout le monde a quelque chose à dire: les hommes, les femmes, les vieux, les jeunes, les gens dans les cités, dans les villes, dans les villages. Tout le monde a une opinion et c’est normal», indiquait Raymond Ndong Sima. Ce qui justifie cette attention particulière accordée à la jeunesse gabonaise.

 
GR
 

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