Congés : Retour aux sources forcé pour les membres du gouvernement
Au Gabon où les membres du gouvernement ont été autorisés à bénéficier d’une semaine de vacances, le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) a, à travers son communiqué n°064, précisé que ces jours de repos doivent exclusivement être pris à l’intérieur du territoire national et en particulier dans leurs localités respectives. Après avoir sillonné le pays, le président de la Transition prône un retour aux sources.
Par la voix de son porte-parole le 18 août, le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé que les membres du gouvernement sont autorisés à bénéficier d’une semaine de vacances, conformément à l’instruction donnée par le président de la Transition lors du dernier Conseil des ministres. «Toutefois, il est rappelé à l’ensemble des membres du gouvernement que les jours qui leur sont accordés, doivent exclusivement être pris à l’intérieur du territoire national et en particulier dans leurs localités respectives», précise le communiqué n°64 du CTRI selon lequel, l’idée est d’amener les membres du gouvernements à s’imprégner des réalités et des attentes de leurs compatriotes.
Dans le pays où Brice Clotaire Oligui Nguema a effectué une tournée qu’il l’a amené à parcourir les neuf provinces, le CTRI assure qu’il a été soucieux de comprendre les aspirations et les préoccupations des Gabonais. Le général président pour ainsi dire, mis à leur écoute d’où la décision d’inviter ses collaborateurs à communier avec les leurs pendant leurs jours de repos. «Des exceptions ne seront faites qu’en cas de force majeur dûment justifiée ou pour des raisons de santé avérée et uniquement sur autorisation expresse du chef de l’État», souligne le communiqué lu par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.
«Il est à souligner que cette disposition vise à encourager un retour aux sources et une proximité accrue avec les populations locales», a ajouté Ulrich Manfoumbi Manfoumbi selon qui, le respect strict de cette directive est attendu de chacun. «Toute dérogation devra faire l’objet d’une demande formelle et sera examiné avec la plus grande rigueur», a-t-il poursuivi.
4 Commentaires
L intention est bonne. Mais cela suffira t il a decourager certains menbres du Gvt a aller se pavaner en Europe
aux CHAMPS ELYSEE ou a Dubai …?
Tous les menbres du Gvt n ont pas de maisons ds leurs villages comme vous Mr le President.!!!
Il faudra les aider a investir ds leurs villages comme vous!!!
Si être membre du gouvernement doit être un sacerdoce qui doit consacrer ce genre de renoncements, c’est tant mieux pour les populations qu’ils sont censés servir, on peut toujours refuser de faire partie du gouvernement si on veut des vacances en occident. Mais cette mesure qui tend à sacraliser le rôle de ministre n’aura pas une si grande impacte sur le quotidien des gabonais. C’est ridicule si des gens au service de l’état continuent à être libres d’investir des milliards en GB, USA, France, Afrique du Sud, Canada etc. comme l’ont fait Mborantsuo, Lin animbo, même Oligui, privant l’économie nationale de capitaux important. Vous voulez des investisseurs étranger et vos richesses acquises grâce aux privilèges au service de l’état c’est ailleurs que vous investissez. Vous n’aimez pas ce pays, ministres, hauts fonctionnaires qui ont des biens à l’étranger. Soyez comme Gbagbo.
Si le roi lui-même son nom est dans les fichiers judiciaires américains pour CORRUPTION, comment il a pu achèter 3villas cash aux États-Unis ?Avec le salaire d’officier en cfa? Les choses que vous allez entendre d’un chinois acheté les biens immobiliers hors de la Chine.
Quand les soi disant autorités viennent en Chine depuis l’aéroport ils regardent à gauche, à droite ils ne comprennent pas comment les chinois ont fait pour leur pays,Avec seulement 2millions d’hbts,surtout cette illusion de
dire est riche ,et peuple souffre, les jeunes étudient terminent, ils sont au chômage.Les chinois leur argent c’est pour construire leur pays,créer kes entreprises,mettre les politiques publiques pour le peuple.