Conflit Gabon/Banque mondiale : «Nous avons confiance en la capacité du Gabon à régler cette situation»
Si des inquiétudes sont nées de l’annonce récente de la suspension temporaire des décaissements de la Banque mondiale au profit du Gabon, sa Représentante résidente a marqué mardi sa confiance quant à la capacité du pays à régler ses arriérés établis à 17 milliards de francs CFA.
Des jours après le gel des financements de la Banque mondiale au profit du Gabon, le vice-premier ministre en charge de la Planification et de la Prospective, Alexandre Barro Chambrier a échangé, mardi 21 janvier, avec Aissatou Diallo, la Représentante résidente de l’institution. Le ministre des Comptes publics et de la Dette, Charles M’Ba, et son collègue Mark Alexandre Doumba de l’Économie ont également pris part à cette séance de travail organisée, précise-t-on, sur les instructions du président de la transition. S’il s’est agi de «faire le point sur les projets en cours financés par la Banque, ainsi que sur ceux en préparation dans les secteurs de l’eau, de l’électricité et de l’aménagement urbain» qui seront présentés pour approbation au conseil d’administration de la Banque au courant de l’année, la question liée aux arriérés de la dette du Gabon vis-à-vis de l’institution financière n’a pas été éludée.
Sur ce point, la Représentante de la Banque mondiale s’est montrée plutôt sereine, alors que beaucoup avaient exprimé de vives inquiétudes après l’annonce d’une nouvelle suspension des décaissements au profit du pays. D’autant que les arriérés du Gabon s’établissent à 17 milliards de francs CFA au moment même où le pays est en petite forme budgétaire. «Nous avons confiance en la capacité et en la volonté du Gabon de régler cette situation. Et d’ailleurs, le règlement est en cours», a déclaré à la presse Aissatou Diallo.
À la Communication gouvernementale, on renseigne que la séance de travail présidée le vice-premier ministre de la transition a également porté sur l’état d’avancement du Recensement recensement général de la population et des logements (RGPL) et sur la réforme du Système statistique national en partie financés par la Banque mondiale via le projet régional d’harmonisation et d’amélioration des statistiques (HISWACA)
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