Confinement : Biendi Maganga Moussavou sème la «famille verte»

Le ministère de l’Agriculture vient de lancer le programme «Gabon Famille Verte». En cette période de confinement, cette initiative vise l’émergence de «familles vertes», par la pratique du maraichage et jardinage.

Le ministère de l’Agriculture lance le programme «Gabon Famille Verte», qui encourage la pratique du maraichage et jardinage en famille. © D.R.

En cette période de confinement, il possible de s’occuper en famille en pratiquant le travail de la terre. C’est en tout cas l’idée du ministre de l’Agriculture qui vient de lancer le programme «Gabon Famille Verte», destiné à encourager les familles à pratiquer le maraichage et le jardinage.

Le maraichage ou agriculture maraichère est la culture de végétaux à usage alimentaire, de manière professionnelle, c’est-à-dire dans le but d’en faire un profit ou simplement d’en vivre. Ce qui le distingue du jardinage, qui est la pratique et, parfois, l’art de semer, planter, maintenir des végétaux composant un jardin dans des conditions idéales pour leur développement.

«Les personnes intéressées pourront s’inscrire en ligne et bénéficieront d’une dotation en semences», a annoncé le ministre de l’Agriculture. «Un programme télévisé et diffusé sur le net servira de tutoriel pour un suivi à distance des familles vertes», a souligné Biendi Maganga Moussavou.

Ce programme fait partie d’un dispositif destiné à soutenir le secteur agricole en cette période de crise du Coronavirus. «Au-dessus de tout, nous sommes à la disposition de nos exploitants (agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, transformateurs, etc.) dont l’activité, dans le contexte actuel de lutte contre la pandémie de Covid-19, est source d’une très grande inquiétude. Nous nous tenons disponibles pour les assister dans ces moments inédits où seule la solidarité, le partage d’idées et l’inventivité et surtout la bonne volonté doivent nous animer», a indiqué le ministre de l’Agriculture.

Toutefois, dans le contexte du confinement actuel, à quel moment les maraichers vont rejoindre leurs exploitations pour mettre en œuvre le programme du ministre. Sauf peut-être pour ceux qui ont un bout de terrain à cultiver dans leurs concessions.