Conférence nationale : Paul Biyoghé Mba aussi
En discours d’ouverture de la session ordinaire du Conseil économique et social, le 4 septembre, Paul Biyoghé Mba, président de cette institution, a reconnu la situation de crise et le climat délétère que traverse le Gabon. Il appelle de ce fait au dialogue.
L’ouverture, ce mardi 4 septembre 2012, de la toute première session ordinaire du Conseil économique et social (CES) de l’ère Biyoghé Mba a principalement été marquée par la détermination franche et claire, du nouveau président de l’institution pour la tenue d’une concertation nationale que d’autres acteurs politiques du Gabon nomment conférence nationale.
Abordant le sujet, le tout premier et précédent Premier ministre d’Ali Bongo, a rappelé que «ces temps-ci, un sujet d’importance est apparu. Il s’agit de la proposition ou du souhait d’organiser soit une conférence nationale, soit une concertation ou encore une consultation nationale. Dans la forme, l’énoncé, le contenu proposé, il y a manifestement à redire (…) dans le fond, en revanche, la question retient l’attention.»
Alors qu’on lui a souvent prêté un certain égocentrisme politique, qu’on le traitait de réactionnaire et d’Ayatollah de l’Émergence, le président du CES a appelé, dans son discours d’ouverture de session, à une certaine lucidité et même à de la sagesse, pourrait-on dire : «À l’observation, l’on doit convenir que le climat actuel au Gabon n’est pas serein. Il est délétère, lourd. Quand on aime son pays et que l’on se préoccupe de son avenir, il faut éviter les extrêmes, éviter les cassures, éviter les situations dangereuses. Il faut tout faire pour éviter les blocages, les dérapages, la violence sous toutes ses formes.» Sur la même lancée, Paul Biyoghé qui s’est réclamé d’Omar Bongo dont il a retenu qu’il «ne faut jamais avoir peur de négocier, tout comme il ne faut jamais négocier dans la peur», rappelle que le dialogue, la discussion et le débat ont toujours caractérisé la société gabonaise, aussi bien moderne que traditionnelle dont il a d’ailleurs souligné l’importance des corps de garde, lieux de débats, d’échange et de décisions pour l’intérêt supérieur de la communauté.
Le président du CES n’a pas manqué d’appeler également l’opposition à la mesure et à un esprit républicain. «Pour discuter il faut au préalable reconnaître l’autre qui est en face, reconnaître ses droits, ses prérogatives, le respecter, même si on le combat. (…) La reconnaissance est la base de toute discussion». Comme la maire d’Oyem, quelques jours auparavant, Biyoghé Mba a demandé à l’opposition et à ses alliés associatifs ou politiques, de reconnaitre au préalable les «autorités en place, c’est-à-dire le président de la République, le gouvernement, les autres institutions républicaines (…) Ce qui du reste n’enlève rien à la volonté de l’opposition d’arriver à l’alternance par la voie de la démocratie je suppose.»
Blâmant en arrière-fond les antagonistes, vraisemblablement et spécialement André Mba Obame, Paul Biyoghé Mba a littéralement invité celui-ci et ses alliés à tendre la main : «En dépit des maladresses lamentables, des vantardises inutiles, des propos et actes excessifs et parfois des agissements ouvertement provocateurs, je ne verrai aucun inconvénient, si cette condition était préalablement remplie, à demander, avec certainement beaucoup d’autres, au président de la République, chef de l’État, dans l’intérêt supérieur de la nation, de réexaminer cette question et d’accéder à ce souhait de dialogue. Qu’il en définisse lui-même les contours, le format et en propose un ordre du jour.»
Paul Biyoghé Mba pense que hors du dialogue, de l’échange et de la discussion, toute autre voie serait «incertaine à court, moyen et long termes». La cérémonie solennelle d’ouverture de session a enregistré la présence des membres du corps diplomatique accrédité au Gabon devant lesquels ce discours a donc été prononcé. L’absence de la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsouo, et du président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, qui étaient pourtant présents, la veille, à la rentrée des deux chambres du Parlement, a été fort remarquée. Nzouba Ndama, d’ailleurs, a déjà décliné sur la RTG1 son refus de cette conférence nationale qui défraie la chronique. En tous cas, pour Paul Biyoghé Mba, qu’on disait très puissant, disposant de troupes et d’un solide maillage sur l’administration, tissé alors qu’il était Premier ministre, la messe est dite.
0 Commentaires
Bravo Paul, C’est ainsi que réagit un sage !
avez vous vraiment cerné les « vrais contours d’une conférence nationale souveraine? » a pensé que le Gabon est le seul pays au monde ou en Afrique « qui va mal » et qui necessite cela! ce serait vraiment « ridicule ». l’une des caracteristiques d’une conférence nationale souveraine est la « mise a plat de toutes les institutions de la republique et passé aux elections générales » a croire que le Gabon n’a jamais existé. il existe certes des zones d’ombre causé par la durée du président Omar Bongo au Pouvoir et la gestion calamiteuse qu’il ya eu durant toutes ces années par les leaders politiques ojordhui certains dans l’opposition! certe le gabon a besoin des nouvelles reformes mais ce n’est pas a travers une conférence nationale. le saviez vous Mr Biyogue MBA que s’il ya une conference nationale souveraire vous ne serez plus president du CES? soyons honnete on veut resoudre les problemes du Gabon ou veux juste la tete d’ALI Bongo pour la remplacer avec la tete de MBA Obame? d’aucun dirons que AMO n’est pas l’investigateur de ce mouvement! laissez moi vous dire que sa fait partie de ses plans pour fragiliser le pouvoir en place car il n’a jamais reconnu ABO comme president.
@ nabady
Il semble que vous commencez à être bien seul !
Il n’y a pas qu’Amo qui ne la l’a jamais reconnu comme président. Parfois il faut arrêter de défendre l’indéfendable. Omar Bongo était un président à vie, Ali président « moderne », « ayant étudié le droit » et « candidat des jeunes » ne peut-il pas comprendre qu’il est tant que le cesse d’être une république monarchique?
Mon Dieu ! Voilà un type qui combat (sur son clavier et derrière son écran) la conférence nationale, juste parce que le personnel politique pourrait bouger, que Paul de Bikélé pourrait perdre son poste, qu’Ali-New-Look pourrait être éjecté par des « élections générales ». Bref, des intérêts très personnels qu’on serait tenté de dire ventraux, boursiers ou faméliques.
Donc, pour Nababy, le pays peut courir à sa ruine, il faut laisser faire, au nom des intérêts de ses parents.
Quand Mb’Obame avait prononcé les mots Coup d’Etat, vous avez rué dans les brancards. On vous propose de laver le linge sale en famille, vous ruez dans les brancards. Tout ce qui compte c’est que vos pères, oncles, tantes et tout le bataclan restent en poste pour continuer la mise à sac du pays. Triste. Le gros intestin de certains se trouve dans leur tête. C’est pas des patriotes ça, c’est des goinfres égoïstes. Circulez.
@Nababy. Un président ça ne donne pas des interview après 3 ans de pouvoir pour indexer une partie du peuple et principalement un citoyen lambda. Un président ça ne parle pas d’un opposition qui, administrativement n’a pas de parti. Si Ali Bongo était président, il ne parlerait plus d’AMO comme opposant puisque selon l’administration aux ordres l’UN est dissout. Donc revenez sur terre et comprenez que président ce n’est ni un titre ordinaire ni une fonction lucrative et jouissive. Président c’est une responsabilité. C’est un engagement au bénéfice de la collectivité…..
mais cher naby , vous racontez trop d’inepties…..
un pays où le taux d’abstention est de 65% depuis 1998 , des elections à tours unique et illimité, un parlement stalinien…, un president élu à 42%(illégitilme car n’ayant pas la majorité) , pour vous tout celà n’est qu’une simple zone d’ombre??
c’est vous qui , dans vos argumentaires vous erigez contre les intérêts personnelles.mais il me semble que cous soutenez finalement le contraire lorsque vous dites: » le saviez vous Mr Biyogue MBA que s’il ya une conference nationale souveraire vous ne serez plus president du CES? « …..
on veut effectinement resoudre les probleme du Gabon et celà passe par la mise en place de systeme electoral qui soit accepté aussi bien des partis politique que de la société civile….
en 2009 Ali a été declaré vainqueur certes….mais dans quelle condition….??
Eh oui ! cher(e) nababy, il faudrait que les choses un jour. Le camp de l’émergence commen à se disloquer. Comment ne pas comprendre la non présence du PAN et CC au CES? Conférence nationale ou pas, il est temps que les gabonais s’asseyent et discuter, tu ne crois pas? Pourquoi cette peur de discuter? Et sur ce point, PBM et les autres qui songent déjà à cette idée ont partiquement raison cher frère.
@ nababy,
Si vous ne voulez pas de conférence nationale au Gabon, un pays que nous chérions tous, alors soit vous êtes de connivence avec le pouvoir qui règne sur notre pays bien aimé ou soit vous vivez dans un monde de bisounours!
Ne voyez vous pas la misère, la corruption, le détournement de fond, le manque de liberté d’expression et d’opinions qui plonge notre pays et pourtant si riche dans le chaos?
Réfléchissez cher ami, réfléchissez!
chers fils de la veuve,fille de la veuve, pirate, lewela! c’est triste votre combat! dite moi exactement et honnetement ce que vous repproché a ALI Bongo? et en quoi MBA Obame est il different? aussi si ce que nous vivons aujordhui (galeres,soufrance, faim etc…. comme vous aimez bien le dire) est la faute seul d’un homme feu Omar Bongo Ondimba? dite moi qui sont les « riches » de ce pays? de quel ethnie sont t-ils? continuez a nourrir les « vautours » vous comprendrez un jour que les « politiciens » font la politique pour eux-meme et non pour le peuple! sinon le gabon ne serai pas ce qu’il est ojordhui. la conférence nationale est une ideologie politique et non une proposition de solutions à nos problemes. qui participera a cette conference? croyez moi ce sont ces memes leaders politique! qui represente le peuple? toi fils ou fille de la veuve ne prendra jamais part a cela! a vous de comprendre!
@ Nabady,
Il me semble que vous avez perdu pied. Prenez du recul, calmez-vous, reprenez-vous.
Un choix autre semble en train de se faire jour pour le pays et vraissemblablement vous ne pourrez vous y opposer avec succes.
Sun-Tzu dit : « Il ne faut jamais engager une bataille qu’on est certain de perdre ».
Plutot que de vous miner inutillement l’esprit, prenez le temps de comprendre ce qui se passe dans le pays depuis le 08 juin 2009 et je suis certain que vous saurez alors trouver votre juste place dans le debat public.
@Nababy. La conférence nationale souvearaine est une « idéologie politique » ? Voilà une trouvaille comme seuls les émergents savent en trouver. Je ne serais de la CNS ? Qu’en savez-vous ? Que pouvez-vous dire de moi ? Une fois encore, vous prouvez que comme tout bon émrgent, vous parlez avec certitude de choses que vous ne connaissez pas… Que reproche-ton à Ali Bongo ? D’avoir usupré le pouvoir, violé et volé le vote des Gabonais en croyant que ce pays est le patrimoine de sa famille, un héritage que lui aurait legué son père…
La tenue de la Conférence nationale est désormais une question de semaines, n’en déplaise aux thuriféraires d’Ali et du PDG. La crise gabonaise est si profonde qu’elle nécessité un traitement de cheval qui, s’il n’est pas canalisé par un consensus à la fois sur la démarche et des objectifs clairs, aboutira sur une crise d’une profondeur que ce pays n’a jamais vécu. C’est ce que Biyoghe Mba a voulu dire ouvertement, en prenant à témoin l’opinion publique nationale et internationale. le faucon très intéressé Nzouba Ndama, parlant de Biyoghe Mba, aura beau jeu de redire que le PDG a élevé un rat dans son sac d’arachide; sans que ça change quelque chose à l’urgence et à la justesse de ses propos.
Si Mba Obame était vraiment un homme désespéré, il n’empêcherait pas Ali Baba et sa clique d’incompétents de dormir. Quant à Ali Baba lui-même, il est vraiment DÉSESPÉRANT pour la majorité des Gabonais.
Vivement la conférence nationale très… SOUVERAINE !
Le Gabon d’abord et nos intérêts personnels après.Que Nabady le comprenne…
nababy vs reconnaissez que bongo omar a ruiner l pays et vous vous étonnez k’on s’enprènne à son fils? surtout quand on sait k le fils à participer à la destruction du pays qu’ils ont détruits? oui nos avis ne cmpterons pas s’il y a CF mais voir les gens qui ont détruit le pays s’entretuer ça nous arrange.bongo fils doit payer les érreurs commises par son père ainsi va la vie.
J’espere cette conferance nationale aura bien lieu dans les mois avenir.Toutes les personalités politique qui ne veulent pas de cette conférance ne se soucient pas des populations qui souffrent et vivent dans des conditions misrables.
Qui vivra verra l’issu des evenements de cette nouvelle erre au Gabon.
comme le pense certain de mes freres et soeurs gabonais.
Dans notre pays nous sommes habitués au vent de la fin de la saison seche,attendons la petite saison de pluie qui arrive.
Que Dieu benise le Gabon
A force d’interpréter toute opposition à son régime, qui depuis son père a fait plus de mal que de bien au Gabon, comme du tribalisme, Ali Bongo va se retrouver de plus en plus en plus isolé avec les siens en retournant beaucoup de leaders de son parti issus des autres groupes ethniques, les fangs en premier contre lui.
Au rythme ou vont les declarations, je crois que http://www.gabonreview.com serait bien inspire en creant une rubrique Conference Nationale Souveraine (CNS).
Et merci a la redaction de respecter l’intitule exacte de la proposition qui fait debat. Cette Conference Nationale est proposee Souveraine. En retirantce qualificatif, vous lui retirez toute sa substance. Et le fait de le conserver ne marque pas votre positionnement pour ou contre. Mais en le retirant vous laissez croire, a tort ou a raison, que vous exprimez votre opposition au caractere Souverain de la Conference Nationale, alors que vous lisant assez regulierement, ce n’etait pas votre intention.
Bien cordialement.
Nous le précisons lorsque la personne concernée dit « souveraine ». mais là ce n’est pas le cas, ni pour lui, ni pour Ndemezo’ d’ailleurs. Nous n’allons pas déformer les propos des personnes citées. Lorsqu’elle est citée comme « souveraine » nous le précisons. N’ais-je pas insisté moi-même sur ce « détail » ?
Lors du décès d’Omar Bongo Ondimba, les politiciens se sont précipités sur l’élection présidentielle sans réfléchir en amont. Il fallait d’abord adopter une nouvelle constitution avant de se lancer sur la présidentielle. Aujourd’hui on se rend compte que les dés sont pipés, le nouveau président peut rester jusqu’à vie, puis qu’il peut se faire élire indéfiniment. Nous voulons donc organiser une nouvelle conférence nationale pour faire un retour à la constitution de 1990 que Omar BONGO avait modifié abusivement.
-Nous voulons réduire le train de vie des hommes politiques gabonais
-Nous voulons désormais des élections politiques à deux tours
-Nous voulons instaurer deux mandats présidentiels pas plus.
-Nous voulons contrôler l’utilisation du budget régalien qui est aujourd’hui la popote du président de la république gabonaise.
-Nous voudrons créer un conseil des nomminations ou chaque gabonais devra déposer son CV et non des nomminations Franc-maçonniques du moyennage !
etc …
Je ne suis pas xénophobe mais la charité patriotique commence par le Nationaux !!
De grâce, Allons y à la conférence Nationale Souveraine pour rendre au peule Gabonais sa souveraineté.
Le Gabon est en otage, notre pays est séquestré par les étrangers qui contrôlaient déjà le commerce et l’économie sous OBO avec NDOSSOU qui vend toujours le Brut du Gabon mais aujourd’hui c’est l’Administration, le palais, l’ANGT, les marchés Publics, la COCAN même le président du Conseil islamique du Gabon est un d’orgine Béninoise.
La preuve l’Union d’hier parle du Boom des PME depuis 2010 mais l’essentiel de ces PME aux mains des expatriés. A quoi ça sert à un Gabonais sans Réseau de créer une PME de BTP si ce sont les Malien et les béninois qui tiennent nos marchés Publics ?
Lorsqu’ils vont à la mosquée le vendredi à 13H, il n’ya plus de pains et de Taxi dans LBV.
Dans la plupart des stations services de LBV, ce sont des béninois qui vous sert l’essence ? Ya il pas de Gabonais au chômage pour faire ce job qui ne nécessite aucune qualification ?
Ce matin RFI annonçait l’expulsion par la Guinée Equatoriale des expatriés sans papier mais nous avec un millions d’habitants, si ça continue très rapidement nous allons vivre « l’absorption étrangère à l’ivoirienne » et ça, Houphouët doit se retourner dans sa tombe pour regretter ses choix parce qui c’est lui qui vendu la pays au étrangers avec des Ouattara venu de la Haute Volta comme premier Ministre et les pauvres ivoiriens continuent de payer un prix très lourd !!!
De grâce, Allons y à la conférence Nationale Souveraine pour rendre au peule Gabonais sa souveraineté
Gabonais,gabonaise,mes chers compatriotes,je vous dirai bien ceci que moi le judoka je croira en tout ce remue-ménage, seulement lorsque je verrai un candidat venir publiquement rendre tous les deniers publiques qu’il a bouché ou detourné durant toute sa carrière gouvernementale. à partir de là je commencerai a les écouter avec un très spécial intéret. NB: souvenez vs de ce que le Sgr Jesus avait dit au riche qui voulait la vie eéternelle, laisse tomber tout tes biens, donne les aux pauvres et suit moi. Affaire à suivre.