La ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle et de la Formation civique, Camélia Ntoutoume-Leclercq, a participé, du 21 au 22 novembre dernier, à Tianjin, en Chine, à la Conférence mondiale sur le développement de l’enseignement, de la formation professionnelle et technique (EFPT). Ce rendez-vous, organisé sous le thème : «L’innovation donne du pouvoir à l’avenir, les compétences éclairent une nouvelle vie», a marqué le lancement de l’Alliance mondiale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Camélia Ntoutoume-Leclercq, son homologue chinois et l’ambassadeur du Gabon en Chine. © D.R.

 

La municipalité chinoise de Tianjin a abrité du 21 au 22 novembre dernier, la Conférence mondiale sur le développement de l’enseignement professionnel et technique. Le Gabon a été représenté par son ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, chargée de la Formation civique. Lors de cette conférence axée sur le thème «l’innovation donne du pouvoir à l’avenir, les compétences éclairent une nouvelle vie», Camélia Ntoutoume-Leclercq a porté la voix de son pays, présentant les avancées, les défis et les attentes dans ce domaine. S’en est suivie la création de le Ligue mondiale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dont la est «de renforcer la coopération internationale en matière de formation des talents, d’élaboration des normes et des programmes, d’amélioration de la gestion des écoles et des échanges universitaires».

Quelques moments du séjour à Tianjin de Camélia Ntoutoume-Leclercq. © D.R.

Les assises de Tianjin ont réuni plus de 600 invités de 77 pays et régions du monde. Elles s’inscrivent dans la logique de l’Initiative mondiale pour le développement et à l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le Développement durable. Organisant cette conférence, l’objectif pour la Chine est d’accroître son partenariat avec les autres pays, notamment africains, dans le domaine de la formation professionnelle.

Durant ces deux jours, les experts de l’éducation ont notamment planché sur l’intégration de l’industrie et de l’éducation, le développement durable, le développement des compétences, le développement des enseignements apprentissages tout au long de la vie et l’assurance qualité.

Camélia Ntoutoume-Leclercq, pour sa part, a présenté les avancées significatives enregistrées ces dernières années dans le secteur de l’enseignement professionnel et technique au Gabon. La délégation gabonaise y est donc allée, non seulement pour échanger les expériences, mais également pour voir comment développer les compétences dans les nouvelles filières, de la formation professionnelle et asseoir les partenariats dans ce domaine.

Raisons pour lesquelles en marge de cette rencontre internationale, le chef du département en charge de l’Education et de la Formation professionnelle a devisé avec le président de l’Alliance mondiale pour l’Enseignement technique et la Formation professionnelle créée pendant le forum de Tianjin. À cet effet, le Gabon a formulé le vœu d’être membre de ladite Alliance, avec, à la clé, plusieurs offres de partenariats.

«Il en est ainsi de la fourniture en équipements des Centres de formation professionnelle et des lycées techniques, de la nécessité de créer chez nous des collèges d‘enseignement technique et des CFA, la formation des formateurs et des enseignants de l’ETP, l’apprentissage du Mandarin commercial pour les échanges des stagiaires et élèves», a fait savoir le ministre.
Ce projet devrait aussi permettre de former les jeunes, les femmes dans les zones reculées et tenir compte de l’éducation inclusive pour les enfants vivants avec un handicap et les détenus.

Camélia Ntoutoume-Leclercq a échangé avec le ministre chinois de l’Education, Huai Jinpeng, en présence de l’ambassadeur du Gabon en Chine et du Secrétaire général de la Commission nationale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). «Notre entretien a été essentiellement axé sur le renforcement de la coopération avec la Chine, dans les domaines des sciences, de la formation professionnelle et de l’Enseignement technique», a fait savoir la responsable du ministère de la Formation professionnelle.

L’Alliance mondiale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a pour mission «de renforcer la coopération internationale en matière de formation des talents, d’élaboration des normes et des programmes, d’amélioration de la gestion des écoles et des échanges universitaires». Elle vise également à créer un canevas d’intégration entre l’enseignement professionnel et l’industrie.

 
GR
 

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