Bouchra Hajij a été élue présidente de la Confédération africaine de volleyball (CAVB), le 2 novembre avec 42 voix sur 54 votants. La Marocaine entend axer son programme sur la formation dans les domaines liés au volleyball que dans les autres professions  transversales telle que la médecine.

Elue présidente de la CAVB, le 2 novembre, Bouchra Hajij entend axer son mandat sur la formation.© D.R.

 

Bouchra Hajij vient d’être portée à la présidence de la Confédération africaine de volleyball (CAVB). L’ancienne présidente de la fédération royale marocaine de volley-ball a recueilli 42 voix sur les 54 votants face à son rival l’Egyptien, Amr Elwani, président de la CAVB depuis 19 ans. Cette élection est la «consécration de la position du Royaume en Afrique et un hommage à la femme marocaine et au sport national», a déclaré Bouchra Hajij.

Le nouveau président de la CAVB s’est dit fière de son «appartenance au Maroc, auquel 42 pays africains ont fait confiance en le plaçant à la tête de la Confédération africaine de volleyball, et ce n’est pas étrange pour le Royaume, étant donné le rôle de pionnier qu’il joue au niveau continental sous la conduite du roi Mohammed VI».

S’agissant de son programme d’action, Bouchra Hajij entend axer son mandat sur «la formation continue dans les différents domaines liés au volleyball, tant en ce qui concerne les entrainements, que l’arbitrage et les professions qui y sont liées comme la médecine et le massage.» Et aussi sur «la restructuration des cadres féminins et la réduction du fossé entre hommes et femmes, en particulier en ce qui a trait à l’accès aux postes de responsabilités et de gestion», a-t-elle déclaré.

Dans ce programme, a précisé le nouveau président de la CAVB, «les fédérations nationales seront traitées sur un même pied d’égalité afin de réduire les disparités entre les pays de l’Afrique du nord, leaders dans cette discipline, et le reste du continent sur les plans cognitif, technique et de qualification des cadres, tout en formulant des propositions dans ce sens, à l’instar de l’organisation de compétitions inter-régions dans le beach-volley et le volleyball indoor».

Les moyens pour mettre en musique ce programme proviendraient, selon Bouchra Hajij, de la «diversification des ressources financières à travers la recherche de nouveaux sponsors afin que les revenus de la CAVB ne dépendent plus de la seule prime reçue de la Fédération internationale de volleyball et du Comité international olympique».

 
GR
 

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