La situation sanitaire de l’ex-première dame, Sylvia Bongo et de son fils, Noureddin Bongo Valentin, en détention à la prison centrale de Libreville (?), serait-elle si inquiétante ? Selon sources proches du dossier, notamment l’un des avocats de la famille de l’ancien chef de l’État, rien ne va ces derniers jours. Une situation ayant considérablement affecté Ali Bongo Ondimba qui, depuis plusieurs jours manifeste, refuse de sortir de sa chambre, de s’alimenter et de recevoir ses visiteurs.

Face à la situation de Sylvia et de Noureddin, Ali Bongo se confine et exige la libération et des soins appropriés pour son épouse et son fils aîné. © D.R.

 

Vraisemblablement, les nouvelles ne sont pas bonnes pour l’épouse et le fils de l’ancien président gabonais, Ali Bongo Ondimba. Détenus officiellement à la maison d’arrêt de Libreville, à la suite des événements du 30 août 2023, Sylvia Bongo et de son fils, Noureddin Bongo Valentin présenteraient des problèmes de santé. C’est du moins ce que relève l’un de leurs avocats, maître Gisèle Eyué Bekalé. Toutes choses qui bouleversent l’ancien locataire du palais du bord de mer au point où il manifeste de plusieurs façons son mécontentement.

Selon l’avocate au barreau du Gabon, depuis plusieurs jours, le président Ali Bongo refuse de sortir de sa chambre après avoir appris, de la part d’un médecin militaire, les résultats des récents examens médicaux de son épouse et de son fils. «Ceux-ci ont enfin pu effectuer un bilan médical à l’hôpital militaire, en décembre 2024, qui a confirmé la perforation du tympan gauche de Noureddin Bongo, suite aux tortures, nécessitant une intervention chirurgicale de même qu’une grosseur sur sa langue», a-t-rapporté.

S’agissant de l’ex-première Dame, on apprend que «les séquelles corporelles dues aux coups de tuyaux de plomberie qu’elle a reçus l’ont contrainte à recevoir des injections de cortisone». En conséquence, explique l’avocate, «son taux de thyroïde a explosé et l’expose à la mort».

Ayant pris connaissance de ces faits, «le président Ali Bongo Ondimba s’est reclus dans sa chambre, refuse de continuer sa rééducation, refuse de descendre manger et refuse toutes sortes de visites même s’il reste sous surveillance militaire et est privé de tous moyens de communication».

Depuis leur incarcération en août 2023, Sylvia Bongo et son fils Noureddin seraient détenus dans des conditions inhumaines, selon leurs avocats. Récemment, Me François Zimeray, Me Catalina de la Sota et Me Olivier Sur et Me Gisèle Eyué Bekalé dressaient un tableau sombre de la situation : tortures, privation de promenade, isolement total et défiguration par la souffrance physique et morale.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    Ce crime,les auteurs oublient les conséquences dont les sanctions ciblees ,exemple interdiction d’entree dans l’espace Schengen.

  2. De Kermadec dit :

    Sans vouloir prendre partie, les avocats, pour défendre leur clients, même si ceux-ci ont (ou sont) pris la main dans le sac sont prêt à tout (y compris aux mensonges, quelque fois grotesques, pour défendre leur clients), cela est de notoriété publique
    (fermez le banc)

Poster un commentaire