Le cycle de séminaires de vulgarisation et formation sur les nouveaux textes communautaires en matière de concurrence et consommation, lancé le 14 septembre, s’est achevé le 15 décembre à Libreville. A cette occasion, le ministère de l’Economie a affirmé que «le gouvernement recevra avec beaucoup d’enthousiasme, les différents projets de loi portant sur la transposition des textes communautaires en matière de concurrence et consommation»

Nicole Roboty et son collègue du Commerce à la clôture des de séminaires de vulgarisation et formation sur les nouveaux textes communautaires en matière de concurrence et consommation, le 15 décembre 2021 à Libreville. © D.R.

 

Ouvert le 14 septembre à Libreville, le cycle de séminaires de vulgarisation et formation sur les nouveaux textes communautaires en matière de concurrence et consommation, s’est achevé le 15 décembre. Organisé par le ministère de l’Économie, à travers la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), cet atelier national avait pour objectif principal de vulgariser les nouveaux textes de la Cemac encadrant la concurrence et la protection du consommateur. Il visait également la formation des personnes dédiées sur la base du manuel de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) traitant des problématiques de la concurrence et la consommation, en particulier, ainsi que celles de l’économie de marché en général. Cette série de séminaires a été initiée en partenariat avec la Cnuced, la Cemac et l’Institut de l’économie et des finances-pôle régional de formation (IEF). Ces rencontres étaient destinées aux administrations, au patronat, aux opérateurs économiques, aux associations de consommateurs, à la presse, aux universitaires et aux parlementaires.

La ministre du Commerce remettant son parchemin à une participante. © D.R.

«Ces différents séminaires qui se sont tenus dans la rigueur et la qualité ont suscité beaucoup d’engouement de la part des participants. Ce qui justifie de l’opportunité de les avoir organisé (…) Nul doute que les conséquences de l’organisation de telles séminaires, ne peuvent en être que bénéfiques pour la République gabonaise au regard des objectifs visés», a déclaré la ministre de l’Economie en clôturant les travaux. «Faut-il le rappeler, le Gabon sous la très haute autorité du président de la République, a mis en place le Plan d’accélération de la transformation 2021-2023 (…) pour la relance de l’économie post-pandémie reposant sur trois pivots nécessitant des financements au moyens des partenariats publics privés. La mobilisation de ces ressources n’est possible qu’en sécurisant davantage l’investissement et en bâtissant un environnement des affaires de plus en plus attrayant. Ceci, passe entre autres par la modernisation de l’ordonnancement juridique gabonais, encadrant les questions relatives à la concurrence et la protection du consommateur. C’est donc à juste titre, que le gouvernement recevra avec beaucoup d’enthousiasme, les différents projets de loi portant sur la transposition des textes communautaires en matière de concurrence et consommation et pour lesquels, l’expertise de la Cnuced sera une fois de plus sollicitée», a ajouté Nicole Roboty.

Cette série de séminaires a été initiée en partenariat avec la Cnuced, la Cemac et l’Institut de l’économie et des finances-pôle régional de formation (IEF). «La Cnuced est le point de contact des politiques de la concurrence et la protection du consommateur dans l’ensemble du système des Nations unies et elle travaille depuis presque deux décades en assistant les pays en développement à utiliser les politiques de concurrence et protection des consommateurs comme des outils dans la poursuite de la croissance économique et pour un développement durable et inclusif», a affirmé le Chef du service des politiques de concurrence et de consommation à la Cnuced. «Nous pensons que les résultats extrêmement positifs de ces séminaires confirme l’importance de continuer de mettre à œuvre ce renforcement des connaissance et des capacités au niveau national», a estimé Teresa Moreira.

Ces rencontres étaient destinées aux administrations, au patronat, aux opérateurs économiques, aux associations de consommateurs, à la presse, aux universitaires et aux parlementaires. Celles-ci serviront de préparation au lancement de la deuxième phase du projet de renforcement de la concurrence et de la protection des consommateurs en Afrique centrale.

 

La ministre du Commerce remettant son parchemin à une participante. © D.R.

 
GR
 

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