Après les scènes de chaos et de détresse le premier jour du dépôt des dossiers pour le concours d’entrée à l’École de préparation aux carrières administratives (EPCA), la ministre de la Fonction publique en charge de l’organisation dudit concours a été reçu le 18 avril par le président de la Transition. À l’issue de l’audience avec Brice Clotaire Oligui Nguema, Louise Boukandou a annoncé la prorogation de la date limite de dépôt des dossiers au 27 avril.

Instantané de l’audience du 18 avril 2024. © Communication présidentielle

 

Les images ont fait le tour de la toile le 16 avril. L’École de préparation aux carrières administratives (EPCA) a été prise d’assaut par de milliers de chômeurs et autres gabonais désireux d’entrer à la Fonction publique. Pour eux, le seul employeur offrant la sécurité dans le pays. Une marée humaine à laquelle ne s’attendait sans doute pas, le ministère de la Fonction publique en charge de l’organisation dudit concours tant, lors de ce premier jour de dépôt des dossiers, des couacs ont été réenregistrés en matière d’organisation. A la clé, des scènes de chaos et de détresse inqualifiables, semant le doute sur la capacité des autorités à prendre en compte les réalités du chômage des jeunes.

La ministre de la Fonction publique, Louise Boukandou. © Com. présidentielle

Assez pour alerter le président de la Transition qui le 18 avril, a reçu en audience Louise Boukandou, le ministre. «Je suis venue pour traiter des questions du concours de l’ENA et de l’EPCA», a-t-elle fait savoir à l’issue de l’audience. Selon la communication présidentielle, il a notamment été question pour elle de faire un point explicatif à Brice Clotaire Oligui Nguema sur les évènements du 16 avril et de recueillir les hautes instructions du président de la République quant à la recherche de solutions y relatives. «Il fallait que je vienne prendre les directives par rapport aux doléances toujours posées par ces demandeurs d’emplois par rapport aux critères d’âge, par rapport au nombre de places et par rapport au délai qui était court, sur le dépôt des dossiers», a indiqué Louise Boukandou.

«Ce délai qui a été prolongé jusqu’à samedi 27 pour les deux écoles», a-t-elle informé.  Selon la Communication présidentielle qui précise que les questions relatives à l’amélioration des conditions de travail des agents du ministère la Fonction Publique ont également été abordées, au cours de cette audience, la question relative à la révision des critères d’éligibilité aux concours d’entrée à l’École nationale d’administration (ENA) et à l’EPCA figurait en bonne place des échanges.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Kobbe dit :

    SANS RÉALISATIONS CONCRÈTES, L’ENA EST UNE ABSURDITÉ
    ENA à la française, même version de l’absurdité: que ce soit au Gabon ou en France, la soi-disant ENA a produit un flot de diplômés en France et au Gabon mais les deux administrations n’ont jusqu’à présent rien fait de significatif. L’administration Gabonaise est un modèle? NON. L’administration française est-elle un modèle ? NON.
    En clair, l’ENA est une absurdité.

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