Réclamé depuis le début des travaux par l’opposition, le Conseil des ministres vient d’adopter le décret portant convocation de la concertation politique en cours. Celui-ci fixe le cadre organisationnel et les modalités de participation des délégués des partis politiques.  

Le Conseil des ministres a adopté le décret portant convocation de la concertation politique en cours. © Gabonactu.com

 

Pendant que les travaux se poursuivent, le Conseil des ministres a entériné un projet de décret pour la convocation de la Concertation politique des membres des partis politiques ou groupements de partis politiques de la majorité et de l’opposition, au conseil des ministres tenu le 20 février 2023 à Libreville. 

Selon le communiqué final des travaux du Conseil des ministres, «le présent projet de décret a pour objet de formaliser la tenue de la Concertation politique annoncée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors de son adresse à la Nation le 31 décembre 2022».

Ce projet de loi s’inscrit dans la volonté affichée du président Ali Bongo Ondimba, par le moyen du dialogue et de la concertation, pour l’élaboration des instruments essentiels à la vitalité démocratique du Gabon. Le projet de texte fixe «le cadre organisationnel de ladite concertation lancée depuis le 13 février 2023, les modalités de participation des délégués des partis politiques et groupements de partis politiques de la Majorité et de l’Opposition ainsi que le mode d’application des recommandations consensuelles », précise le communiqué final du conseil des ministres.

Le projet de décret pour la convocation de la Concertation politique était attendu depuis le début des travaux par les membres de l’opposition. D’après le co-président pour l’Opposition, Séraphin Akuré-Davain, «ce décret donne la légitimité à la convocation de cette Concertation politique, mais également engage le président de la République quant à la suite à donner aux recommandations de ce travail», a déclaré Séraphin Akuré-Davain. Selon lui, ce décret fait en sorte que les autorités du pays s’engagent à ce que les décisions prises soient, à un moment ou à un autre, après les procédures d’usage, exécutoires. «C’est pour cela que nous pensons que ce décret est l’assise même des travaux que nous avons aujourd’hui», a-t-il martelé.

Par cet acte, les autorités montrent leur volonté de gagner la confiance de l’opposition dans le cadre de l’organisation d’élections aux lendemains apaisés.

 
GR
 

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