Le directeur de l’Environnement et de la protection de la nature et point focal du protocole de Nagoya, Emmanuel Bayani Ngoyi, s’est entretenu, le 20 septembre, avec un groupe d’opérateurs spécialisés dans la valorisation de la Tabernante Iboga. Il leur a présenté les lignes directrices du protocole de Nagoya, et surtout l’importance de cet instrument juridique pour la valorisation et la commercialisation de cette ressource génétique.

Emmanuel Bayani Ngoyi présentant le protocole de Nagoya. © Gabonreview

 

Hervé Omva, le 20 septembre 2019. © Gabonreview

Quel cadre juridique pour mieux encadrer la production et la commercialisation de l’Iboga, notamment à l’international ? Cette question sera au centre des travaux du premier forum international sur la Tabernante Iboga, prévu en fin juillet 2020 à Libreville.

Cet événement sera précédé d’un atelier national le 20 février 2020. Pour mieux préparer cette rencontre, le directeur de l’Environnement et de la protection de la nature et point focal du protocole de Nagoya, Emmanuel Bayani Ngoyi, a présenté aux utilisateurs de la Tabernante Iboga, le 20 septembre, les lignes directrices du protocole de Nagoya, et surtout l’importance de cet instrument juridique pour la valorisation de cette ressource génétique.

Selon Emmanuel Bayani Ngoyi, le protocole institue un nouveau type de marché à l’international quant à l’échange en matière de ressources biologiques et génétiques. Si au Gabon les produits forestiers non ligneux, dont fait partie l’Iboga, sont réglementés par un arrêté interdisant l’exploitation de cette ressource, cette restriction admet cependant son utilisation au niveau local sous dérogation spéciale. Toutefois, a-t-il souligné, «pour asseoir l’Iboga dans la dynamique de la gestion des ressources génétiques, on fait appel au protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage de leurs avantages au cours de leur utilisation».

Sous ce regard, ce protocole ouvre un bel horizon en termes d’instrument juridique pour l’utilisation, la commercialisation et l’exportation de l’Iboga. D’autant plus que, a-t-il souligné, le protocole «permet de façon officielle, institutionnelle et légale, de bénéficier de ressources génétiques».

Il s’agira pour le Gabon d’avoir un décret s’appuyant sur les lois-cadres nationales pour l’encadrement de la gestion des ressources génétiques, et de façon spécifique, un texte définissant la procédure pour «l’opérationnalisation du mécanisme d’accès et de partage».

Yann Guignon. © Gabonreview

Cette perspective réjouit d’ores et déjà les utilisateurs de l’Iboga, notamment l’ONG Initiatives développement recherche conseil (IDRC) Africa, et ses partenaires qui sont au front de cette bataille. «En s’appuyant sur le Gabon vert, nous pensons qu’il est important de conduire le plaidoyer qui va nous permettre de mettre en place un cadre juridique correct pour que les populations gabonaises bénéficient des retombées économiques issues de la Tabernante Iboga», a déclaré Hervé Omva Ovono, coordonnateur et fondateur de l’ONG IDRC Africa. Pour Yann Guignon, directeur de l’ONG Blessing of the forest, le protocole de Nagoya est une chance pour le Gabon.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Michel BOUKA RABENKOGO dit :

    Ce protocole de Nagoya est il de notre émanation à nous BWITI, ou encore une des nombreuses entourloupe initié par des bandits de grand chemin comme toujours à l’insu des dépositaires. BWETE déclare que ce protocole est nul et de nul effet. BWETE. /
    ……………………………………………………………..
    PEUPLE D’IBOGA (GABONAIS), LES PLUS GRANDES BATAILLES VICTORIEUSES SONT CELLES QUE L’ON GAGNE PACIFIQUEMENT, SANS VIOLENCE AUCUNE. LA MÉDIOCRE FRANC-MAÇONNERIE EST MORTE. C’EST FINI. FIN. TERMINER. BWETE. /
    *IBOGA EST DÉSORMAIS AUX COMMANDES*
    # LA RESTITUTION EST AMORCÉE #
    « GABON D’ABORD »

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