Commerce illicite du bois : L’application des lois expliquée aux magistrats
Un atelier de formation des magistrats sur l’application des lois en matière de lutte contre le commerce illicite du bois s’est ouvert, le 26 avril, à Libreville. Une initiative du Service forestier des États-Unis en collaboration avec les ministères des Eaux et Forêts et de la Justice.
Le ministre délégué aux Eaux et Forêts, Michel Stéphane Bonda, a ouvert le 26 avril un atelier sur l’application des lois forestières. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 2 du Programme de lutte contre le commerce illicite du bois. Selon le membre du gouvernement l’exploitation illégale du bois fait perdre 300 millions de dollars à l’État gabonais par an. Or, la forêt est la deuxième source des richesses du Gabon. Elle contribue entre 5 et 6% au Produit intérieur brut (PIB).
Cette formation porte sur les lois mises en place dans le secteur forestier au Gabon depuis 2001. Il s’agit notamment des lois sur la généralisation de l’aménagement des forêts (2001), l’interdiction de l’exploitation des grumes (2010), la généralisation de la certification (2018) et la mise en place d’un Système national de traçabilité en 2019.
L’accent sera particulièrement mis sur la répression du commerce illicite du bois ; la procédure applicable dans le contentieux lié dans ledit commerce ; les enjeux et fonctionnalités pour la surveillance, la détection et le rapportage des illégalités dans le secteur forestier, ainsi que sur les lois étrangères et traités applicables dans le cadre de la coopération internationale.
Présent au lancement de cet atelier, le premier conseiller de l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon, Christopher Tremann, a indiqué que «le gouvernement américain soutient le gouvernement gabonais dans ses efforts en matière de lutte contre la criminalité sur les ressources naturelles, contre l’exploitation forestière illégale, et la corruption associée». «Nous sommes donc convaincus que ces travaux seront enrichissants et permettront de mieux répondre aux défis auxquels les magistrats sont confrontés dans l’application des lois forestières», a-t-il déclaré.
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