Pour faire face aux difficultés auxquelles elle est confrontée et renforcer la santé financière de ses régimes, la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) est en quête d’une stratégie viable. La direction générale a lancé le 14 octobre, une étude actuarielle dont la vocation est de gommer les aspérités actuelles mettre fin aux difficultés actuelles et renforcer la santé financière de ses régimes.

La CNSS ambitionne de gommer les aspérités actuelles et renforcer la santé financière de ses régimes à travers une nouvelle étude actuarielle. © Gabonreview

 

La direction générale de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) est décidée d’attaquer de front les difficultés de la Caisse,  pour sortir de l’impasse actuelle. Elle a lancé le 14 octobre une réforme dont la vocation est d’assainir les régimes de la CNSS. Cette étude a été confiée au Groupe Finactu, spécialiste des études actuarielles.

Cette opération vise dans un  premier temps à mettre fin  au mauvais parrainage de ses réformes et les difficultés de recouvrement. Car, selon Finactu, «ces facteurs mettent en évidence l’inadaptation des textes législatifs et règlementaires avec les évolutions nécessaires».

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Le second objectif de cette réforme est de mettre fin au faible taux grandissant d’emprise de couverture, «qui est un défi majeur pour cette structure ». Et ce, malgré d’importants efforts fournis dans le but d’étendre la couverture sociale aux personnes non-couvertes. Sans omettre l’autre obstacle principal, qui est «le secteur informel qui est une gangrène pour l’économie».

La CNSS avait déjà confié à Finactu la réalisation d’une étude actuarielle. Mais l’avènement de la pandémie de Covid-19 a accentué l’ampleur de la crise. Confrontée à la massification de ses difficultés, elle a décidé de  mandaté, une fois encore, le Groupe Finactu pour trois missions distinctes : «l’actualisation de l’ancienne étude actuarielle ; la création d’un régime complémentaire de retraite par capitalisation et l’extension de la couverture sociale aux Gabonais non-couverts».

Finactu s’est engagé à «I ’élaboration et à la  formulation des packages de réforme paramétrique sur lesquelles le directeur général pourra statuer, enfin d’accompagner la CNSS dans la mise en œuvre de la réforme», a souligné son  représentant, Edouard Trouillard.

Pour Patrick Ossi Okori, directeur général de la CNSS, la réalisation de cette étude actuarielle est une nécessité. Car, a-t-il souligné, il nous faut  «assurer des nouvelles dispositions paramétriques pour proposer au gouvernement les différents bouquets de réformes qui vont permettre à la CNSS de recouvrer sa situation financière d’antan mais aussi garantir aux générations futures leur pension sur le long terme».

Cette étude qui va durer  3 mois,   prendra en compte des changements intervenus depuis 2013. Elle s’alignera sur les recommandations de la Cipres qui souhaite une étude tous les 5 ans et aura pour mission de  réaliser un diagnostic détaillé sur la santé financière de la Caisse; estimer précisément la charge du système et l’évolution des paramètres clés.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. zoriane dit :

    Y a pas d’argent mais on en dépense pour recommencer des choses déjà faites.
    Ce DG commence bien.
    On l’attend dans les économies et les réformes structurelles, il créé une commission pour noyer le poisson. En enfonçant les portes ouvertes il va nous endormir jusqu’en 2023 en criant qu’on attend une étude actuarielle … qui existe déjà !
    Les marocains vont toucher combien encore cette fois ci ? 600 millions ?

  2. koumbe dit :

    Le directeur de la CNSS au lieu de payer les retraités, vous trouvez un moyen pour dépenser l’argent pour effectuer vos frappes.

  3. Belossi dit :

    Mon Dieu mon argent et celui de mon grand-frère qui a cotise pendant plus de 40 ans et a la fin,il attend sa pension depuis 4 ans.Pendant ce temps le DG de la CNSS est grassement paye avec l’argent qui appartient au contribuable….

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