Suite à la reprise des activités après le mouvement de grève récemment enclenché par les syndicats de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le chef du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’est rendu le 20 février au siège de cette institution de protection sociale. Quelques jours avant, il avait reçu à son cabinet les responsables et représentants de ces associations pour, ensemble, trouver une solution de sortie de crise.

Le Premier ministre, le ministre de la Santé et des Affaires sociale, l’Administrateur provisoire et une pensionnée, le 20 février 2023 à Libreville. © D.R.

 

Après les garanties données par les syndicats de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) en vue de la reprise dans cette structure dont le fonctionnement est perturbé par des grèves à répétition, le Premier ministre, s’est rendu le 20 février au siège de cet établissement de protection sociale. Alain-Claude Bilie-By-Nze s’y est rendu, accompagné du ministre des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong. Objectif : s’assurer de la reprise effective du travail, et surtout s’imprégner de son fonctionnement.

La descente de terrain du patron de l’administration gabonaise intervient au lendemain de la réunion qu’il a présidée à la Primature, en présence du ministre de tutelle et de l’Administrateur provisoire. Une séance de travail au cours de laquelle les syndicats de cet établissement de protection sociale s’étaient engagés à lever le mouvement de grève.

Au sein de cette entité, mettant en avant son triptyque «proximité, pragmatique et patriotisme», Alain-Claude Bilie-By-Nze a longuement échangé avec les pensionnés. Les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien lui ont été présentées. «J’ai donc tenu à m’assurer de l’effectivité de cette levée, mais aussi rassurer les agents qui y travaillent et les pensionnés du fait que le gouvernement s’est engagé à la restructuration de cette structure. Cette réorganisation permettra d’assurer la prospérité de cette institution», a-t-il fait savoir.

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Du côté des syndicalistes, une nette satisfaction se dégage. «La CNSS a repris ses activités. Tous les services fonctionnent. Il n’y a plus de service minimum. Nous sommes entrés dans des heures règlementaires de travail et le Premier ministre est venu vérifier, toucher du doigt et il a constaté que tous les travailleurs ont repris le travail depuis vendredi et ce matin tout le monde était là», a assuré le porte-parole 2 de la Coalition des syndicats de la CNSS.   

Depuis le 24 janvier 2023, les retraités gabonais perçoivent le paiement des arriérés de leur pension, conformément à l’annonce faite par le président de la République dans son discours de vœux à la Nation, le 31 décembre dernier. Près de 5.000 bénéficiaires sont concernés pour un montant total d’environ 10 milliards de francs CFA.

À noter que les profonds dysfonctionnements décriés ces dernières années par les usagers et reconnus par le président de la République lui-même avaient fini par coûter leurs postes aux membres du Conseil d’administration, ainsi qu’à ceux de la direction générale de la CNSS. À leur place, Ali Bongo avait choisi, le 7 juin 2022, d’ériger une administration provisoire chargée de réformer la structure au cours des 12 prochains mois. Elle est présidée par Christophe Eyi.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MENGOME dit :

    ALERTE , ET MOBILISATION! :

    Le Président de la république française, Emmanuel MACRON, va présider une conférence, du 27/02/2023 au 0I/03/2023, dans un pays, le Gabon, où des organismes de services sociaux, tels que la CNSS GABON mettent en place, le massacre de plus de 20 retraités (liste en p. j.), assurés comme ils le proclament , haut et fort, dans toutes les rues de Libreville, qu’ils sont des INTOUCHABLES. En effet la CNSS Gabon refuse depuis le mois de mai 2022, d’effectuer les payements des pensions des retraités du Gabon résidant en France (p. j.). Leur complice, dans ce crime, est le CLEISS, car les responsables actuels de cet organisme censé de réguler les payements de pensions des retraités du Gabon est géré, actuellement, par Mesdames Anne HAUTEFEUILLE, BERNARBEU, et Aurélie BRIERE. Par cet acte ignoble et indigne, la CNSS Gabon leur verse, des indemnités astronomiques de plusieurs milliards de francs CFA.
    Le discours du 31 décembre 2022 prononcé par le Président de la République, ALI BONGO ODIMBA a été balayé d’un revers de main, par Patrick OSSI OKORI, toujours opérationnel à la CNSS Gabon, Kevin ENGAMA de Citibank Libreville, et autres Anne HAUTEFEUILLE du CLEISS. Ces INTOUCHABLES, assurés de l’impunité, comme ils le vivent actuellement, organisent, actuellement le massacre des retraités du Gabon résidant en France. Privés de leurs pensions vieillesses, une dizaine d’entre eux se trouvent à l’article de la mort.
    Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales sont régulièrement informés de cette monstrueuse situation. Mais leur silence et leur inaction reste inexplicables.
    Nous remercions Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Ministre de la Santé, de faire effectuer, ce matin, par le TRESOR PUBLIC et la BGFI, les virements des 10 mois de pensions vieillesses des retraités du Gabon résidant en France (liste en P. J.) bloqués par la CNSS Gabon et Citibank Libreville.

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