Les acteurs choisis pour assurer la prise en charge des femmes victimes des violences basées sur le genre (VBG), des veuves spoliées et des orphelins bénéficient, du 7 au 11 mars à Libreville, d’une formation sur les modalités de prise en charge des victimes.

La magistrate de la Cour de cassation, Marie Anne Mboga rappelant aux éducateurs, les fondamentaux en matière de droits humains. © Gabonreview

 

En prélude à la mise en place des cliniques juridiques pour la gestion des violences basées sur le genre et la spoliation de la veuve et de l’orphelin, une trentaine de travailleurs sociaux bénéficient, du 7 au 11 mars à Libreville, d’une formation de renforcement de capacités sur les mécanismes de prise en charge de la violence basée sur le genre.

«La stratégie Gabon égalité a été élaborée avec comme objectif principal de mettre fin à toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes et des filles. Cette stratégie n’est pas uniquement un droit humain fondamental, mais elle vise à accélérer le développement durable. Gabon égalité a arrêté 11 mesures dont celles liées à la mise en place des cliniques juridiques pour accompagner les victimes dans le dépôt de plaintes et la lutte contre la spoliation d’orphelins et des veuves», a précisé le secrétaire général du ministère des Affaires sociales et des Droits de la femme, Roger Mikala Mamfoumbi.

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Pendant cinq jours, les participants à cet atelier vont se former aux différentes modalités  de prise en charge des femmes victimes de violences basées sur le genre, des veuves spoliées et des orphelins, pour mieux conduire la prévention et la prise en charge qui couvrent un ensemble d’interventions bien planifiées et coordonnées. L’objectif de cette formation, selon les organisateurs, est de permettre aux participants de mieux connaître et comprendre les violences basées sur le genre, leurs causes et leurs conséquences afin de mettre en place des interventions efficaces dans les situations d’urgence.

 «Ces travailleurs sociaux auront pour rôle de recevoir les dénonciations de toutes les formes de violence basées sur le genre, bien que la majorité des victimes se trouvent être les femmes. Il faut que les femmes s’approprient les nouvelles lois notamment : 004, 005 et 006, intitulées : Lutte contre les violences faites aux femmes» a indiqué Marie Anne Mboga, Magistrat à la Cour de cassation.

A terme, cette formation permettra aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour éduquer et informer les populations sur les droits de la femme et des veuves en général et ceux des victimes des violences en particulier; de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des acteurs sur les différents types de violence; maîtriser le circuit de prise en charge administrative et juridique; assimiler les normes juridiques en matière des droits de la femme. « Cette formation constitue le début d’un travail collectif qui devra aboutir à la mise en place des cliniques juridiques dont l’objectif est de former les éducateurs dans les méthodes de lutte contre les violences faites aux femmes et aux orphelins », a conclu Roger Mikala Mamfoumbi.

La Clinique Juridique est un dispositif pédagogique et social d’accueil, d’information et de prise en charge globale des victimes de violences basées sur le genre.

 
GR
 

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