Climat postélectoral : L’avis de Marc Ona sur le dialogue national
Le leader de la société civile a littéralement rejeté l’idée du cette concertation politique nationale, qu’il qualifie de «foutage» de gueule des Gabonais.
Pourquoi parler de dialogue dans un contexte où le pays ne traverse aucune crise ? Dans un contexte où les élections présidentielles se sont déroulées dans des conditions républicaines, et où Ali Bongo a brillamment été plébiscité par les gabonais ? Où gouvernement d’union nationale a été formé, comprenant les figures emblématiques de l’opposition et de la société civile ?
Telles sont les interrogations, ironiques ; ayant motivé la dernière réflexion de Marc Ona, récemment publiée sur sa page Facebook. Pour lui : «La seule condition pour qu’un dialogue ait lieu avec Ali Bongo, c’est de reconnaitre sa défaite et négocier les conditions de son départ».
Selon le leader de la société civile, tout autre issue que celle précédemment évoquée ne s’apparente, ni plus ni moins, qu’à un «foutage» de gueule des Gabonais. Soit «une manœuvre dilatoire pour anesthésier les gabonais après le putsch militaro-électoral de la junte au pouvoir qui lui permettrait d’organiser avec quiétude la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017», a déclaré Marc Ona.
Emettant par ailleurs des réserves sur les médiateurs de cet hypothétique dialogue, qui auraient déjà été retenus (Koffi Annan et Abdoulaye Bathily, ndlr), Marc Ona s’est méfié de «ce lobby ouest africain des organisations internationales» qui, à son avis «a trouvé une terre à conquérir».
«Ce n’est pas par hasard que le premier chef d’Etat à féliciter Ali Bongo après son putsch n’est autre que Macky Sall du Sénégal. Encore moins anodin que le gros des chefs d’Etats à son investiture soient de l’Afrique de l’Ouest», a-t-il analysé. Pour Marc Ona, la crise née du dernier scrutin présidentiel a eu «le mérite d’ouvrir les yeux des gabonais sur un certain nombre de réalités politiques en lien avec le régime Bongo, ses ramifications et ses complices tant au plan local qu’à l’international».
En effet, a-t-il conclu : «Personne en dehors des gabonais ne fera le Gabon à leur place. Nous avons de manière souveraine choisie l’avenir du Gabon. Toute autre manœuvre et calcul politicien ne viendra à bout de notre détermination à conquérir la souveraineté du peuple». A travers cette sortie, Marc Ona s’ajoute à la longue liste des personnalités hostiles au dialogue proposé par Ali Bongo, en tête desquelles Jean Ping.
16 Commentaires
M. Ona Essangui vous avez tout dit. Les dialogues avec ce régime ne servent pas le peuple. Conférence nationale, accords de Paris, accords d’Arambo, etc… On est toujours au point zéro, le peuple croupit dans la même misère. Quittez le pouvoir ! Le temps des dialogues est passé !
Qu’ils nous laissent tranquilles, on ne veut pas dialoguer avec quelqu’un qui veut pas reconnaitre ses erreurs.
Bravooooooooooh
NÉGOCIER AVEC UN GOUVERNEMENT DE TERRORISTES POUR ALLER OU?
Curieux que la France et une certaine communauté internationale impuissante veuillent imposer aux peuples opprimés au nom de la protection de leurs intérêts, la solution impossible, la porte sans issue d’un dialogue et d’une réconciliation avec une horde de sanguinaires et oppresseurs nés comme Ali Bongo pour retrouver notre dignité et l’honneur perdu de notre pays. Cependant leurs fêtes nationales, comme le 14 juillet, célèbrent la dignité, la liberté d’un peuple retrouvées grâce au sacrifice ultime sans lequel la France n’aurait pas son rayonnement d’aujourd’hui. Que dire de l’hymne national française qui dit ” Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons ! Marchons, marchons, Qu’un sang impur abreuve nos sillons “. L’hymne nationale française même exalte la lutte armée pour protéger l’honneur de son pays. Que la France change la date de sa fête nationale avant de nous parler de dialogue avec des dirigeants sans âme et sans conscience. Quoi de mieux que ces mots de l’hymne française pour décrire des hommes comme Ali Bongo, Bilié Bi Nzé, Pacôme Moubeya, Otounga, Madeleine Mbourantsouo, Michel Ogandaga, Opianga, Pea Makaga, Arnaud Engandji et j’en passe? “Que veut cette horde d’esclaves De traîtres, de Rois conjurés ?…. De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées ? ”
Dialoguer avec des gens qui ont perdu la raison, se moquent du bon sens et qui n’ont que faire de la dignité humaine est une entreprise qui peut aboutir à quoi? Qu’est ce qu’on gagne à négocier avec des terroristes? On dialogue avec des hommes qui ont assez de bon sens pour avoir l’humilité de reconnaître le terrible mal qu’il ont fait.
Ndemezo, Jocktane, Maître Mayila et autres sont-ils si naïfs que ça ou c’est encore la cupidité légendaire des “politiciens” gabonais qui est en action?
Tant de sacrifices rendus vains par ces politiciens qui préfèrent sacrifier les aspirations profondes du peuple pour se partager le gâteau Gabon une messe de sorciers. Avez-vous pensez à tous ces morts et à leurs familles depuis feu Rendjambé parmi les plus connus. Qu’est ce que les dialogues avec un pouvoir qui est né l’iniquité et conçu pour la faire prospérer a apporté depuis toutes ces années?
Il y a des gens qui s’opposent à tout et à tout le monde. C’est le cas de Marc Ona. Ping aurait pris le pouvoir qu’il aurait trouvé le moyen de s’opposer à lui. La contestation permanente est la caractéristique de Marc Ona, notre Mélanchon national.
Son dialogue qu’il souhaite tant s’apparente à ceci : « maintenant que je suis réélu par la force, je vous dicte ça ; à vous de voir».
Tu n’auras pas ta part de gâteau car ton champion a échoué
Déclarer le peuple souverain dans la crainte hypothétique qu’il ne soit opprimé comme sujet, sans prévoir quel pouvoir on pourra opposer à celui du peuple, ou plutôt avec la certitude de n’en avoir aucun à lui opposer si, à son tour, il devient oppresseur, présupposer l’oppression pour justifier la résistance, ériger le désordre en loi pour prévenir la violation de l’ordre, c’est imiter un insensé qui bâtirait sa maison au milieu d’un torrent pour avoir l’eau plus à portée en cas d’incendie.
Marc on se fout de toi, le pays avancera avec ou sans toi!
Meme celui qui confond les domaines politique c’est pas l’environement donc ferme le bec.
Marc ONA il faut d’abord partager le gateau tu as prévu partager avec tes gens
«La seule condition pour qu’un dialogue ait lieu avec Ali Bongo, c’est de reconnaitre sa défaite et négocier les conditions de son départ».
Tu crois qu’un président élu va te cèder le pouvoir alors que tu as perdu faut continuer de rêver et vendre votre rêve à ceux qui croiennt encore à vs
«une manœuvre dilatoire pour anesthésier les gabonais après le putsch militaro-électoral de la junte au pouvoir qui lui permettrait d’organiser avec quiétude la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017», a déclaré Marc Ona.
j’espère ne pas vs voire au stade qu’est ce que la can vient faire dédans elle n’est liée ni à l’opposition ni à la majorité
Dialogue ou pas dialogue le président est là, et les félicitations pleuvent de par le monde. Les gabonais réfléchis et stoïques sont passés à autre chose et regardent maintenant l’avenir. Le président élu a été proclamé par les institutions légalement reconnues que nous le voulions ou non, nous le voudrons.laissez le Gabon avancer et si vous ne voulez pas faites ce qui vous plaît. Un homme ne bavarde pas à longueur de journée il agit. « tsuiiip »
Merci publier les points de vue des uns et des autres tels quels.
« un «foutage» de gueule des Gabonais »
» au royaume des aveugles les borgnes sont rois »
cet adage n’a jamais été aussi bien porté qu’avec » Marc Ona Essangui »
Un tonneau vide qui est hissé au rang de donneur de leçons.
Au Gabon la sphère intellectuelle est elle si vide que ça???? au point ou c’est un » Marc Ona Essangui » qui écume les colonnes des Media.
quelqu’un qui n’arrive pas a comprendre qu’une nation n’est pas gâteau que l’on devrait se partager; quelqu’un qui n’arrive pas mesurer le genre de banalité qu’il ne faut pas sortir à la télévision; quelqu’un qui confond la société civile avec la politique.
comme quoi il aurait eu un prix mais aujourd’hui on se rend compte que ce prix était usurpé, il ne mérite pas ce prix, il cherchait une tribune pour un but inavoué. tous ces corbeaux qui passent leur temps a nous pomper de l’air pour après démontrer qu’ils n’étaient la que pour quémander du pognon auprès des dirigeants.
@ M. LeBakota. Je pense qu’il faut recadrer votre propos parce que vous faites fausse route. Sachez que tout acteur citoyen a un mot à dire dans un débat qui concerne la démocratie et notre vivre ensemble. Ce n’est pas une affaire d’intellectuels. Un planteur de cacao de Mitzic a droit à un bulletin de vote au même titre qu’un chasseur de gibier de Mekambo. Dès lors, ils participent à la vie démocratique et peuvent poser d’autres actes citoyens, indépendamment de leurs bagages intellectuels. Pourquoi vous ne demandez pas à vos « intellectuels » de faire l’actualité? Ils seraient ainsi à l’avant scène et intéresseraient certainement les médias. Je vous trouve condescendant et méprisant à l’endroit de M. Marc Ona qui joue simplement sa partition dans la société civile gabonaise. Il n’est pas dans un concours académique. Ressaisissez vous !
Le bakota a raison, il représente la société civile par rapport à quoi? Par qui a t-il été investi? L’homme qui brûle les pneus avec libama devant le monde entier pourtant même pas issu d’un parti encore moins d’une structure dite civile. Même s’il était syndicaliste est-ce que ça lui donnerait ce droit?