Climat des affaires : Le Gabon, toujours pas dans les 10 pays africains les plus attractifs
Une banque sud africaine d’investissement, la Rand Merchant Bank (RMB), a récemment publié la liste des pays du continent offrant de meilleures opportunités d’affaires. Le Gabon dont les dirigeants se démènent tant pour attirer des investisseurs, ne figure pas parmi les 10 premiers et se classe 21e.
Rand Merchant Bank (RMB) a récemment publié la liste des pays d’Afrique qui offrent de meilleures opportunités d’affaires. Se focalisant sur l’année 2014, le classement renseigne sur le fonctionnement des économies des pays cités. Selon ce rapport, présenté par l’agence Ecofin, l’Afrique du Sud demeure le premier pays africain où il fait bon d’investir. Ce, malgré le fait que le Nigéria est, depuis quelques mois, la première économie du continent. «Un continent de l’avenir pour nombre d’observateurs, un marché où il faut investir», note-t-on.
D’autres pays méritent cependant le détour. Si le Gabon dit s’être engagé sur la voie des réformes en vue d’une meilleure attractivité et d’une diversification de son économie, il reste qu’il ne figure pas dans le top 20 de ce classement. Classé au 21e rang, il se place juste devant le Cameroun. Ce qui pourrait éventuellement susciter une polémique quant à la fiabilité des indices et critères.
Qu’à cela ne tienne, la Rand Merchant Bank a conjugué plusieurs critères, dont la taille du marché, le niveau du produit intérieur brut (PIB), la croissance économique incluant les taux prévisionnels pour les cinq prochaines années et, enfin, un indice de la qualité de l’environnement des investissements.
Le top 10 des pays s’établit comme suit : Afrique du Sud et Nigeria. Juste derrière viennent dans l’ordre décroissant de l’attractivité le Ghana, le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Algérie, le Rwanda et la Tanzanie. Il s’avère donc que la région la plus attractive est le Maghreb avec quatre pays, suivie de l’Afrique orientale avec trois pays, l’Afrique de l’Ouest, deux pays, enfin l’Afrique australe avec un seul pays. Aucun pays d’Afrique centrale ne figure dans cette liste.
Deux pays font leur entrée dans ce classement : le Rwanda et l’Éthiopie. «L’entrée du Rwanda dans ce top 10 atteste des excellentes réformes menées lors de la dernière décennie», indique la banque d’investissement, qui ajoute, à propos de l’Éthiopie : «(Son classement) reflète l’importante de la taille de ce marché et des taux de croissance phénoménaux». Et de conclure : «Ces deux pays sont les plus inattendus de ce top 10, mais ils méritent leurs nouveaux rangs.»
8 Commentaires
Les critères de cette banque ?
– La taille du marché ?; Bien sur ! il est plus rentable et réaliste de vendre 100 boîtes d’allumettes à 10 cfa en 1h que 2 boîtes à 25 cfa dans le même temps !
-Le PIB est toujours un indicateur non négligeable , mais les Africains devraient plutôt parler de l’IDC (indice développement citoyen) plus proche de nos réalités quotidiennes
-La croissance économique ? (voir IMMONGAULT)
-Environnement des affaires ? (voir NGOULAKIA, OUWÉ , DELTA SYNERGIE , la MAMA , Tonton Associé, ….)
Cette Banque est « contre » le Gabon ….aucun critère ne correspond au PSGE
Productivité nulle (source OIT, organisation neutre et a-politique); grèves abusives et répétitives, au privé comme au public; paresse pathologique -« manger a la sueur de son front » n’est pas vérité biblique au Gabon. Na-Pas ! ‘Travailler moins gagner plus, ça, c’est une invention et TM (Trade Mark) Gabonaise, pas des Socialistes Français; les jugements ‘a la tête du client’ des tribunaux locaux ; les procès a l’international pour non paiement de factures, violation de contrats entraînant des saisines… Faut-il en ajouter ! Nous savons ce que nous savons. Nul besoin pour nous de koi-koi-koi études, recherches, rapport.
Ce sont des FACTS comme disent les Anglos : preuves matérielles, faits avérés, têtus, objectifs, indiscutables. Sauf bien sur pour les niais et les niaiseux.
Versus les grands spectacles des Séminaires et Forums, et les discours, les annonces ! Et les photos .. pour enfumer et impressionner les mêmes niais et niaiseux.
Les critères identifiés pour mesurer l’attractivité des pays Africains pour les investissements me semble imparfaites, voir limiter. en effet, la taille du marché et le PIB d’une nation peuvent cacher les réalités macro économiques pas forcement meilleurs.
En effet, il était souhaitable de prendre pour critères le pouvoir d’achat réel par habitant pour connaitre les dépenses de consommation des ménages, l’indice de corruption pour mesurer la confiance des investisseurs aux institutions censé protéger les investissements, l’indice de démocratie pour connaitre si le pays est en phase avec le principe de primauté de l’état de droit et enfin bien sur les perspectives de croissance économique du pays!
Pas du tout étonné que le Rwanda soit dans le top 10. Et pas du tout étonné non plus que le Gabon se classe à la 20 ème place.
Avec un pouvoir pseudo émergent qui s’illustre dans la gabegie, le détournement des fonds publics, la corruption, la cherté de la vie, le non-paiement de la dette intérieure (affaire Santullo), oui, ne nous attendons pas à figurer dans une telle liste.
Quand on vous dit qu’il n’y a pas d’environnement incitatif pour les investisseurs sans démocratie économique, sans démocratie tout court, sans justice… Eh bien, voilà!
Ali et sa nébuleuse ont payé combien pour ce classement nul qui contraste avec la réalité économique(des centaines de milliards de dettes de l’Etat vis-à-vis des entreprises-certaines comme celle de Guido Sentullo qui a construit le pont sur la Banio du côté de Mayubmba sont obligés de porter plainte contre l’Etat gabonais, quelle honte!)et sociale (chômage en masse, grèves etc)?
Les pays africains ne peuvent sortir de la pauvreté que si les Africains eux-mêmes s’engagent dans l’industrie, le commerce et les entreprises qui créent de la richesse en puisant dans
d’immenses ressources disponibles sur le continent.
Notre objectif est d’enseigner aux africains à faire des affaires et du commerce et de ne pas compter sur l’aide extérieure; avoir plus d’investissement africaine et moins d’investissement
direct étranger (IDE) …
Il est possible d’utiliser les ressources dont dispose l’Afrique, de lancer des entreprises, faire des bénéfices, générer des revenus, créer des emplois et, finalement, réduire la pauvreté
en Afrique.
Nous avons une incidence positive sur la vie de millions de personnes partout dans le monde.
Nous avons inspiré et contesté des milliers de jeunes du monde entier à prendre le contrôle de leur destin et de leur vie financière.
Site web : http://www.africanplan.org