Cinquantenaire de l’UOB : le gouvernement au chevet d’une université à la peine

Entre le décaissement du reste du budget de fonctionnement alloué à cet établissement en souffrance depuis plusieurs années et la poursuite du programme de réhabilitation de ses différentes infrastructures, la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda tient à apporter son soutien à l’organisation du cinquantenaire de l’Université Omar Bongo (UOB), pour lui donner un visage plus reluisant.

L’Université Omar Bongo (UOB) prépare son cinquantenaire. © Gabonreview
L’UOB devrait retrouver des couleurs dans les mois qui viennent. Dans le cadre de la poursuite du programme de réhabilitation de ses différentes infrastructures, le gouvernement par l’entremise du ministère de la Défense nationale envisage de mettre à la disposition de l’université le Génie militaire pour la réhabilitation du centre médical de l’établissement.
Autre promesse : le ministre du Budget et des Comptes publics s’est engagé à permettre à l’UOB de disposer d’ici à la fin de l’année du reste de son budget de fonctionnement. L’objectif est d’aider l’université à célébrer dignement les 50 ans de son existence. Toutes ces promesses, dont les responsables – le recteur en premier – espèrent la concrétisation, ont été faites sur instruction de la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
«Mme la Première ministre est un des produits formés à l’Université Omar Bongo. Elle tenait à ce qu’il y ait quand même une manifestation majeure pour célébrer ces 50 ans», a déclaré Mesmin-Noël Soumaho, le lundi 27 septembre, au terme d’une réunion sous sa supervision. Portant sur la préparation du conseil rectoral prévu pour la première quinzaine du mois d’octobre prochain, cette réunion a enregistré la présence du corps administratif, et des représentants d’enseignants, des syndicats et de la mutuelle.

1 Commentaire
Il faut retirer le nom Omar Bongo à cette université. Proposer plutôt Pierre Mamboundiy ou même Casimir Ôte Mva qui vient de nous quitter. Omar Bongo ou Ali Bongo, tous deux décédés, ont été des NULLARDS en tout. Là où il y a des édifices qui portent leur nom, il faut les debaptisertiser pour les attribuer à d’illustres gabonais décédés. Les abrutis Omar Bongo et Ali Bongo, qu’ils soient désormais considérés comme un détail sans importance de notre histoire du Gabon.