Lors de la clôture du premier festival du cinéma chinois au Gabon, la ministre Laurence Ndong a appelé à un partenariat structurant entre les grandes maisons de production chinoises et l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS). Une initiative qui pourrait transformer l’industrie cinématographique gabonaise en un levier de développement économique et culturel.

La ministre Laurence Ndong et l’ambassadeur de Chine au Gabon, Zhou Ping, le 10 décembre 2024. © D.R.

 

À Libreville le 9 décembre 2024, lors de la clôture de la première édition du festival du cinéma chinois au Gabon, la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, a exprimé son souhait de voir émerger une collaboration entre les grandes maisons de production cinématographique chinoise et l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS).

«En regardant les films de ce festival, nous avons appris à régler et renforcer notre compréhension mutuelle. C’est pourquoi je réitère avec force notre souhait de voir naître un partenariat structurant entre les grandes maisons de production chinoise et l’Institut gabonais de l’image et du son», a déclaré Laurence Ndong.

Pour la membre du gouvernement, ce partenariat pourrait transformer l’industrie cinématographique gabonaise en un moteur économique et culturel, tout en offrant des opportunités inédites aux jeunes talents du pays. «Je formule également le vœu que ce festival devienne un rendez-vous annuel incontournable. Un espace où nos deux cultures continueront de se rencontrer et où nos peuples continueront de s’enrichir mutuellement», a-t-elle ajouté.

Créé en 2010, l’IGIS a pour mission de promouvoir la production audiovisuelle gabonaise et de protéger l’identité culturelle nationale. Depuis décembre 2021, il est dirigé par Constant Serge Abessolo, comédien et producteur primé à l’international. Ce partenariat avec la Chine pourrait offrir une nouvelle impulsion à la vision de l’institut.

 

 
GR
 

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