Chute de Kadhafi : Mugabe indexe notamment le Gabon
S’il a pointé la responsabilité de l’Afrique du Sud et du Nigéria dans le renversement de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, Robert Mugabe, le président zimbabwéen compte également le Gabon parmi les complices : le pays a voté en faveur de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des nations unies en 2011 ayant autorisé le recours à la force.
Robert Mugabe (à d.) salue Muammar Kadhafi (de dos) lors du 15e Sommet de l’Union africaine à Kampala (Ouganda), le 25 juillet 2010. En arrière-plan à droite, Ali Bongo du Gabon. © EPA/BGNES
Pour Robert Mugabe, le Gabon, le Nigeria et l’Afrique du sud sont responsables de l’assassinat, le 20 octobre 2011, du guide libyen, Mouammar Kadhafi. Le président du Zimbabwéen l’a fait savoir le 28 août dernier lors de la conférence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tenue à Victoria au Zimbabwe.
S’adressant aux 47 ministres ayant pris part à la rencontre, Mugabe a déclaré que «l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Gabon ont voté en faveur d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, en 2011, qui a imposé une zone d’exclusion aérienne en Libye l’éviction et le meurtre de Kadhafi».
En 2011, en effet, lorsqu’éclate la crise libyenne, la résolution 1973, du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant le recours à la force contre la Jamahiriya de Mouammar Kadhafi avait été adoptée, le 11 mars 2011, à dix voix sur quinze. Comptant parmi les pays africains ayant voté en faveur de ladite résolution, le Gabon était représenté lors du vote par l’actuel Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, alors ministre des Affaires étrangères. Pour Robert Mugabe, sans le vote des trois nations africaines, Kadhafi n’aurait pas été abattu. D’autant plus que la Chine, la Russie, le Brésil, l’Allemagne et l’Inde s’étaient farouchement opposés à cette résolution.
Celle-ci prévoyait la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne en Libye pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque en Jamahiriya arabe libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant le déploiement d’une force d’occupation. Elle envisageait également un embargo sur les armes, l’interdiction des vols et le gel des avoirs des membres du régime de Mouammar Kadhafi.
Si le président du Zimbabwe reconnaît que Mouammar Kadhafi pouvait être reconnu comme un dictateur, il souligne cependant que le guide libyen était un «ami de son peuple, amoureux de son peuple. Il souhaitait que son peuple se développe et ne vive pas dans la pauvreté et a réussi à drainer les eaux souterraines pour le bénéfice de son pays semi-désertique».
Le Gabon sera-t-il longtemps encore indexé pour son vote à cette occasion ?
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
11 Commentaires
Mougabé a raison c’est Ping qui a livré Khadafi aux occidentaux , après lui avoir soutirer beaucoup des dollars. En faisant miroiter qu’il pouvait convaincre les présidents africain plaider sa cause.
Menteur l’UA et Ping étaient opposés à une solution militaire. C’est Ali Bongo et Issozet Ngondet qui ont voté la résolution qui a condamné la Lybie et Khadafi, le Gabon étant alors membre du conseil de sécurité. Ali Bongo avait voté le bombardement de la Lybie quand il torchait encore le statut de démocrate et homme fréquentable qu’il n’aura jamais jusqu’à sa mort. Sa vie une succession d’échecs et d’actes de médiocrité. Ali Bongo se réjouit d’ailleurs de la mort de Khadafi à deux reprises, il dit ne pas regretter le bombardement de la Lybie, les vidéos son sur YouTube, tapez: « Ali Bongo Khadafi » en recherche. Ali Bongo a trouvé normal que la communauté internationale viennent bombarder la Lybie pour protéger des vies et aujourd’hui la souveraineté nationale est devenue pour lui la couverture qui lui donne le droit de violer les droits humains et tuer un peuple qui ne veut plus de lui. En Lybie la communauté internationale devait agir, dans son Gabon plus souverain que la Lybie, la communauté internationale doit admirer les violations des droits.
@JuGaboman
Vous avez tout dit et bien dit!
Les PDGiste sont une race de mythomanes illégitimement à la tête du pays.
Ce que vous dites est archifaux,Mr Ping avait demandé aux pays Africains Nigeria,Afrique du Sud,Gabon et Rwanda membres non-permanents pour le compte de l’Afrique de s’abstenir ,à défaut de voter Pour ou Contre.
Si l’un de ces pays s’était abstenu,cette résolution ne serait jamais passé.Ping avait été proprement congédié voir menacé.
Le Gabon n’échappera pas a cette résolution
Ns rigolons, (JAUNE ?)bien sûr, car imaginez 1 quart de dixième de seconde qu’1 opposant (ou quiconque vaguement ou mm mensongèrement vu comme tel par le MACABO?) aurait énoncé le début du commencement de ces vérités (que formule MUGABE sans doute pour rire ?): il est aussitôt insulté,emprisonné voire tué, au moins gazéifié (façon récemment à Lbv,Tchibanga, POG etc). Pourtant ce n’est que l’infalsifiable vérité celle là mm Que le Panafricaniste (de pacotille?) n’aime pas reconnaitre. Voilà pourquoi le recours à la (mm ?) force lui sera appliqué d’ailleurs il est (toujours?) prêt(fièrement ?) du haut de ses 5 étoiles (en chocolat?)
« 1 menteur n’a jamais bonne mémoire. » Jacques Amiot
Jamais Omar n’aurait n’aurait accepté un tel vote……!
Faux, Omar était complice de l’assassinat de Sankara. Omar a tjs été l’homme des colons
c »est ping
« D’abord ils vous ignorent, ensuite, ils se moquent de vous, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez » Gandhi