La ministre de la Communication et des Média, Porte-parole du gouvernement de la Transition, Laurence Ndong s’est prononcé, le 22 novembre, sur le processus électoral, évoquant les prochaines étapes du chronogramme établi par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Une démarche devant conduire à un retour à l’ordre constitutionnel. Comme on peut se l’imaginer, il ne reste plus que 10 mois aux militaires pour boucler les 24 qu’ils s’étaient donnés pour la sortie de la situation d’exception. Cela devrait donc encore passer par d’autres phases parmi lesquelles la refonte du Code électoral.

Il reste environ 10 mois aux autorités de la Transition pour dérouler le reste de l’agenda. © D.R.

 

Analysant l’actualité relative au référendum 2024 et à ses résultats qui font couler encre et salive, la ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement de la Transition, Laurence Ndong, est revenu, le 22 novembre, sur les étapes à venir pour retourner à l’ordre constitutionnel. Passé ce scrutin ayant permis la validation de la future Constitution du pays à 91,80% des voix, en attendant la confirmation ou non des résultats par la Cour constitutionnelle, le processus de sortie de transition va inéluctablement se poursuivre.

La porte-parole du gouvernement, sans des précisions sur l’agenda à venir, a néanmoins indiqué que la prochaine étape est la «collecte des observations et des remarques de la première mouture du Code électorale». En clair, ce Code devrait être revu et corrigé dans le but d’expurger tous les apories.

S’en suivra un débat sur ce Code, la prise en compte des remarques et observations avant la mise à disponibilité du texte final. Après ces phases, le document sera transmet au Parlement pour examen avant la promulgation par le Chef de l’Etat.

L’autre phase de ce processus de sortie de la Transition est la révision de la liste électorale. Au terme du scrutin référendaire du 16 novembre dernier, toutes les parties se sont accordées sur le fait qu’il a des décédés sur la liste. Ce qui a pu, selon les appréciations et analyses de chaque camp, impacter le résultat de l’élection. Elle devrait donc être révisée afin de la toiletter, mais également permettre d’inscrire ceux nouvellement en âge de voter.
A la suite de cette étape, il y aura la distribution, comme de tradition, des cartes d’électeurs, et la mise en place du matériel électoral avant les élections.

Les locales, les législatives et la présidentielle sont les dernières étapes de ce processus. Si l’on ne sait pas à quelles dates devraient avoir lieu ces échéances, lorsqu’on questionne sur une potentielle anticipation de la présidentielle, Laurence Ndong répond que «si les décisions doivent être prises, elles reviennent aux plus hautes autorités».

Ce qui est certain, c’est qu’il reste environ 10 mois aux autorités de la Transition pour dérouler cet agenda, conformément aux engagements pris devant la communauté nationale et internationale.

 
GR
 

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