Lancés peu après la prise du pouvoir par les militaires, les différents chantiers d’infrastructures en cours d’exécution subiront une évaluation dans les prochains jours. Ainsi en a décidé le chef de file du CTRI, non sans préciser que ces tous ces chantiers ont déjà été financés.

Vue d’un chantier à Libreville. © GabonReview

 

Gare aux retardataires ! À quelques semaines de la fin de la transition, le CTRI veut voir clair dans la conduite de ses chantiers lancés peu après son arrivée au pouvoir au Gabon. À travers un communiqué jeudi 27 février, son porte-parole a annoncé le déploiement des missions de contrôle sur toute l’étendue du territoire national. «La présence de tous les maîtres d’œuvre lors du passage de ces équipes de contrôle est impérative», prévient le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Cette opération voulue par le président de la transition vise à «évaluer l’état d’avancement précis des chantiers», expliquent les militaires dont le premier responsable, dit-on, «attache une importance particulière au maintien d’un rythme de travail efficace ainsi qu’au respect des délais de livraison des projets en cours».

Souvent accusé par ses détracteurs de s’écarter de sa mission principale consistant à la restauration des institutions, le CTRI se défend une nouvelle fois d’avoir fait ce qui était nécessaire dans le but de «répondre aux principales préoccupations des Gabonais». Pour ce faire, «des moyens financiers considérables ont été alloués par le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema», assume le porte-parole, non sans indiquer que «tous ces chantiers ont déjà été financés».

 
GR
 

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