Alors que le pays a déjà concédé une saison blanche (2023-2024) en raison de l’absence de financement des championnats nationaux, la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) craint que la même raison rende impossible le démarrage effectif des matchs en septembre ou octobre prochain comme envisagé récemment par le président de la Fegafoot.

Brice Mbika Ndjambou, président de la Linafp, le 6 juillet 2024. © D.R.

 

La rencontre du 26 juin avec le ministre des Sports s’était soldée par un espoir : la reprise probable des championnats nationaux de football en septembre ou en octobre prochain après avoir dû déclarer l’annulation de la saison 2023-2024. Seulement, le week-end dernier, la Linaf doute que ce soit possible en raison des difficultés financières qui perdurent. «Il n’y a pas d’argent pour le championnat. Il faut qu’on se comprenne. Il n’existe pas d’argent pour financer les championnats en l’état», a insisté Brice Mbika Ndjambou lors d’un échange avec la presse le week-end écoulé.

Pour le président de la Ligue nationale de football professionnel (Linafp), chacun doit se rendre à l’évidence : bien qu’existant sur le papier, les championnats domestiques ne sont pas du tout viables dans leur mode de financement actuel. «Chacun doit réfléchir pour trouver cet argent […] La première chose à faire, c’est de trouver une source de financement pérenne. Il faut qu’on soit capable de faire en sorte que chaque année nous puissions trouver de l’argent quelque part qui puisse financer l’organisation de ces championnats», a-t-il recommandé. Certains responsables voient dans la mise en place d’un fonds spécial la solution au problème.

Pour sa part, s’agissant de la reprise hypothétique des championnats domestiques dans deux mois, Landry Nkeyi, président de l’Association des clubs de D1 et D2, a rappelé les conditions à remplir pour l’envisager : le paiement intégral de la dette due par l’État sur la période allant de 2021 à 2024 et la mise à disposition de siège pour les différentes ligues nationales.

 
GR
 

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