Centrale thermique à Gaz d’Owendo : début des travaux en juin 2025
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Le Gabon fait actuellement face à une énorme crise énergétique. Des villes entières subissent des délestages. Les opérateurs économiques et la population broient du noir au regard des désagréments occasionnés. Le gouvernement de son côté tente de rassurer et recherche des solutions pour résoudre ce problème à long terme. D’où la séance de travail du 12 février 2025 entre le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, des investisseurs et les responsables de Gabon Power Company (GPC). En projet : le lancement en juin prochain des travaux de construction de la centrale thermique à Gaz d’Owendo, d’une capacité énergétique de 125 Mégawatts.
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Le Premier ministre Raymond Ndong Sima et les investisseurs, le 12 février 2025. © Presse Primature
Pour faire face à la crise énergétique au Gabon, le gouvernement envisage et a lancé depuis quelques projets visant à apporter des solutions à cette problématique. Dans cette perspective, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a devisé, le 12 février, avec les responsables de la direction de Gabon Power Company. Au centre des discussions, la mise en œuvre du projet IPP Owendo visant la construction d’une centrale thermique à gaz du côté d’Owendo. Les travaux de génie civil pourraient démarrer en juin prochain.
Ces dernières semaines ayant été particulièrement marquées par des délestages, le gouvernement veut ainsi renforcer les capacités de production en énergie au Gabon. Et le directeur général de Gabon Power Company, Philippe Junior Ossoucah, d’indiquer que «cette rencontre fait suite à l’audience qu’il (le Premier ministre, NDLR) a voulu nous accorder la semaine dernière en vue d’accélérer la mise en œuvre du projet IPP Owendo qui vise la construction d’une centrale thermique à gaz du côté d’Owendo à proximité de la centrale existante de la SEEG».
Présenté comme étant un projet ambitieux, cette centrale thermique à gaz va améliorer, de façon significative, l’offre énergétique dans le grand Libreville. Cependant, elle nécessite avant toute chose que certaines conditions soient levées. Parmi celles-ci, on évoque «la restauration du cadre juridique avec la signature, le 19 février prochain, des avenants, l’octroi d’un certain nombre d’allègements fiscaux pour réduire le coût du projet et rassurer les partenaires sous la garantie de paiement».
Plus de 300 emplois directs
Les travaux de construction devront être lancés en juin prochain. Toutes choses marquant une étape significative dans la réalisation de ce projet. «Depuis 4 ans maintenant, nous travaillons avec notre partenaire historique GPC sur le projet IPP Owendo afin de financer, construire et maintenir une centrale thermique», a précisé Pauline Morin, manager général du développement Afrique de Wartsila, un des actionnaires du projet.
Porté par Gabon Power Compagny et soutenu par plusieurs partenaires, dont Wartsila, ce projet, situé au quartier Akournam 2 dans la commune d’Owendo, va répondre à la demande croissante en énergie dans le Grand Libreville. Devant également sortir des plans d’urgence, le projet a enregistré l’entrée d’autres actionnaires à savoir Africa 50 et MPE au capital. «Notre présence ici au Gabon fait suite à la rencontre entre notre directeur général et le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, le mois dernier en Tanzanie, concernant le projet de la centrale thermique à gaz d’Owendo. Aujourd’hui, nous sommes ici pour des réunions avec des partenaires pour formaliser l’entrée d’Africa 50 dans le capital du projet», a précisé Reda Souini, le responsable des investissements d’Africa 50.
La future centrale thermique à gaz d’Owendo devrait également générer des emplois et stimuler l’économie. Ce, conformément à la feuille de route de la Transition dans sa dimension développement durable et économique. On fait en outre savoir que «la nouvelle centrale a pour vocation de remplacer les groupes Aggreko, en location, par une infrastructure pérenne avec un meilleur rendement et une puissance accrue».
Devant créer plus de 300 emplois directs, les travaux devraient s’achever en 2027.
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