Centrale à gaz d’Owendo : L’étude environnementale et sociale présentée aux populations impactées
Ce vendredi 28 avril à Owendo, Gabon Power Company (GPC) a resitué aux personnes affectées par le projet de construction de la centrale thermique à gaz (IPP Owendo) les résultats de l’étude d’impact environnemental et social (EIES). Ils montrent que les impacts sont mineurs et/ou modérés sur les trois milieux concernés par ladite étude, y compris en termes de risques technologiques.
Au Gabon, dans la commune d’Owendo au quartier Akournam dans le même périmètre que la centrale thermique de la SEEG érigée depuis 1986, une centrale à gaz sera construite d’ici 2025. Gabon Power Company (GPC) l’entité du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) chargé de développer des projets énergétique/eau et Wärtsilä development & financial service (WDFS) une filiale du groupe finlandais Wärtsilä dédiée au développement et au financement des projets de production d’électricité, sont les sponsors de ce projet dit « IPP Owendo » ou « Orinko ». En consortium à travers leur société de projet Orinko, ils ont le 28 avril, organisé une consultation publique visant à restituer aux personnes affectées par le projet (PAP), les résultats de l’étude d’impact environnementale et sociale réalisée.
Selon les experts, les études qui ont été faites sur 3 milieux (physique, biologique et humain) révèlent que les impacts sont mineurs et/ou modérés sur ces différentes strates y compris en termes de risques technologiques. De quoi rassurer les populations impactées qui entre autres préoccupations, se demandaient ce qu’il adviendra du cours d’eau situé dans la zone du projet. La zone de projet est pour ainsi dire, sous forme d’un versant dans lequel se déversent les eaux qui se rendent au niveau d’un creuset qui crée un ruissellement utilisé par les populations. Une digue, ont fait savoir les experts, sera érigée sur ce cours d’eau et devrait séparer la zone impactée par le projet de celle qu’utilisent les PAP.
L’étude d’impact et environnementale a été menée sur la période 2022/2023, par deux bureaux d’études, dont un de droit gabonais. Supervisée par le gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba, cette consultation publique a permis de s’assurer que les parties prenantes sont pleinement informées du projet et de ses impacts environnementaux et sociaux ; recueillir leurs visions et opinions sur le projet pour prise en compte dans la mesure du possible ; élaborer des mesures de gestion environnementale et sociale complémentaires, mais aussi, fournir un point de contact pour de futurs échanges.
Alors qu’elles se sont tout aussi interrogées sur les dangers qu’elles encourent avec l’édification de la centrale attendue, les PAP pourraient pour ainsi dire, avoir une autre rencontre avec les promoteurs du projet, l’étude présentée ce vendredi 28 avril n’ayant concernée que l’impact sur l’environnement naturel et l’environnement humain. «En marge de cela, il y a une étude de dangers qui évalue les risques. Menée, elle fera l’objet d’une réunion de validation», ont-ils fait savoir. «Pour les questions de danger, je tiens à rassurer qu’une centrale à gaz a beaucoup moins de dangers qu’une centrale thermique au fioul parce qu’il n’y a pas de stockage sur place», a tout de même souligné le directeur général adjoint de GPC, Philippe Ossoucah.
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