À l’unanimité, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) a prorogé pour un an le mandat de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca).

Le Conseil de sécurité de l’Onu a prorogé le mandat de la Minusca en la chargeant d’aider les autorités de la République centrafricaine «à préparer et à organiser des élections présidentielle, législatives et locales pacifiques en 2020 et 2021». © D.R.

 

Le mandat de la mission de maintien de la paix de l’ONU en République centrafricaine (Minusca) a été prorogé le 15 novembre dernier pour un an de plus. Elle poursuivra ses activités jusqu’au 15 novembre 2020 dans ce pays en proie à des crises armées répétitives.

Le Conseil de sécurité a chargé la Minusca d’aider les autorités de la République centrafricaine «à préparer et à organiser des élections présidentielles, législatives et locales pacifiques en 2020 et 2021 en leur offrant ses bons offices, en leur fournissant un appui en matière de sécurité et un soutien opérationnel, logistique et, le cas échéant, technique».

Dans la résolution signée par les membres du Conseil de Sécurité, ceux-ci «condamnent avec la plus grande fermeté les violations de l’Accord de paix signé en février 2019 entre le gouvernement et 14 groupes armés et les violences commises par les groupes armés et autres milices dans tout le pays, notamment à Paoua en mai 2019 et dans la préfecture de la Vakaga en septembre et octobre 2019».

Ils condamnent aussi «les incitations à la haine et à la violence ethniques et religieuses, les violations du droit international humanitaire et les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits» et soulignent qu’il est impératif «de mettre fin de toute urgence à l’impunité en République centrafricaine et de traduire en justice les auteurs de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme».

Le Conseil de sécurité se dit également gravement préoccupé par «la situation humanitaire catastrophique» qui règne en République centrafricaine et exhorte les autorités et les groupes armés signataires à mettre en œuvre l’Accord de paix «de bonne foi et sans délai».

Si les violences ont considérablement baissé en intensité, des groupes s’affrontent encore de manière sporadique. La Minusca peut disposer d’effectifs allant jusqu’à 11.650 soldats et 2.080 policiers, ainsi que 108 agents de l’administration pénitentiaire.

 
GR
 

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