Le Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest) a tenu, le 31 mai, son huitième conseil d’administration. La rencontre présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et au cours de laquelle le commissaire général a présenté aux administrateurs les résultats de l’exercice 2023, a permis de plancher sur la vision à long terme, souhaitée pour le secteur de la recherche afin qu’il contribue très fortement au développement du Gabon.

Le Pr Alfred Ngomanda, le 3 mai 2024 à Libreville. © GabonReview

 

Au Gabon où sont organisés des conseils d’administration pour l’ensemble des établissements supérieurs et de recherche, le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Patrick Hervé Ndoume Essingone, a présidé, le 31 mai, le huitième conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest). A l’ordre du jour, l’examen du déroulement des activités à travers les rapports présentés par le commissaire général du Cenarest, et les projections pour la période 2025-2026. «Il y a des éléments de satisfaction et des éléments de regret sur le plan financier», a déclaré à l’issue des travaux, le ministre de l’Enseignement supérieur.

Instantanés du conseil d’administration. © GabonReview

«Donc, nous avons montré aux administrateurs du centre l’importance de considérer la recherche comme une priorité dans le développement de notre pays», a dit pour sa part, le commissaire général du Cenarest, le Pr Alfred Ngomanda. Considérant que la recherche est le moyen pour tout pays de produire la connaissance servant de base à la prise des décisions, il a noté qu’au cours de ces dernières années dans le pays, la recherche scientifique a été «très sous financée». Soulignant que les meilleurs résultats en matière de développement sont tributaires d’une meilleure prise en compte de la recherche, il a sollicité des administrateurs que les crédits mis à la disposition de la recherche scientifique soient porter à des niveaux acceptables.

«En mettant à disposition 2 à 2,5 milliards chaque année pour permettre au système national de recherche, et en particulier au Cenarest, d’avoir l’influence et produire des informations susceptibles d’impacter de manière positive le développement économique et social de notre pays», a expliqué le Pr Ngomanda. «Notre pays a toujours eu la bonne idée de réfléchir à court terme, mais pour avoir une vision de notre développement sur des décennies, il faut avoir un système de recherche scientifique qui marche parfaitement», a-t-il commenté. «Nous devons allés beaucoup plus loin. Le Cenarest doit davantage travailler avec les universités et avec les administrations sectorielles», a déclaré le Pr Ndoume Essingone.

 
GR
 

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