Le Gabon et le Tchad nourrissent le projet commun de créer une structure associative regroupant l’ensemble des cours constitutionnelles de la sous-région de l’Afrique centrale dans le but de répondre aux attentes des populations de la zone Cemac.

Dieudonné Aba’a Owono (à droite) et Jean Bernard Padare, le 24 juillet 2024 à Libreville. © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

L’idée est née de leur précédent entretien à Paris (France), lors de la 10e Conférence des chefs d’institution de l’Association des cours constitutionnelles francophones (ACCF), en juin dernier. Dieudonné Aba’a Owono, président de la Cour constitutionnelle du Gabon, et son homologue tchadien Jean Bernard Padare l’ont officiellement présentée, mercredi 24 juillet, au général Brice Clotaire Oligui Nguema qui les a reçus en audience au palais présidentiel. Les deux magistrats envisagent de créer une structure associative regroupant l’ensemble des cours constitutionnelles de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Si le Tchadien a dit confier le leadership à son homologue gabonais pour qu’il contacte les différents présidents de cours constitutionnelles de la sous-région dans le but de leur présenter le projet, Jean Bernard Padare assure surtout que cette structure associative, si elle voit le jour, sera bénéfique aux populations de la zone Cemac dans la mesure où elle répondra à leurs attentes qui ne sont pas différentes. Celle-ci, espère-t-il déjà, permettra à ses membres d’échanger leurs expériences sur diverses questions, tout en renforçant leurs liens.

«Il est important, dans cette ère, avec des chefs d’État qui ont des visions futuristes, que nos institutions se rapprochent et renforcent leurs liens de coopération pour agir dans le même sens que ce que voudrait notre peuple et nos concitoyens», estime le président de la Cour constitutionnelle du Tchad.

 
GR
 

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