Prévue pour cette fin d’année, la nouvelle gamme de pièces de monnaie (Type 2024) ne sera finalement pas mise en circulation. La décision a été adoptée et annoncée, le 18 décembre dernier, à l’issue du Conseil d’administration de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Session tenue dans la capitale gabonaise, elle a été présidée par le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, par ailleurs président du Conseil d’administration de cette banque centrale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

La nouvelle gamme de pièces de monnaie devrait être innovante avec des alliages n’entrant pas dans la fabrication des bijoux (Illustration). © GabonReview

 

La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) prépare actuellement la mise en circulation de sa nouvelle gamme de pièces de monnaie. Annoncée pour fin 2024, cette opération a été repoussée à 2025. On évoque le non-respect de certaines spécifications techniques qui auraient conduit le Conseil d’administration de l’institution bancaire sous-régionale à reporter cette mise en circulation des pièces de monnaies «type 2024».

À l’issue des travaux qui se sont déroulés, le 18 décembre dernier, présidés par le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, président du Conseil d’administration de la BEAC, le Conseil a pris connaissant des caractéristiques de la nouvelle gamme, avant d’annoncer sa mise en service en 2025.

L’introduction de ces nouvelles pièces de monnaie dans les économies de la sous-région, à savoir du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine (RCA) et du Tchad, devrait permettre de stopper la pénurie de monnaie croissante dans ces pays. Les transactions quotidiennes se heurtent de plus en plus à la rareté de ces pièces, d’autant plus que des réseaux parallèles se sont créés et les exportent massivement vers certains pays d’Asie.

La nouvelle gamme devrait donc être innovante. À ce qu’il semble, les nouvelles pièces seront fabriquées à base de matériaux spéciaux. Toutes choses devant limiter les possibilités de contrefaçons et surtout de réutilisation dans l’industrie de la bijouterie.

Globalement, au-delà de ces innovations, la banque centrale a opté pour l’augmentation de la taille de toutes les pièces y compris celles de 25, 50, 100 et 500 francs CFA. Là aussi, il est question de limiter les bouderies constatées à l’usage des pièces de 1, 2, 5 et 10 francs CFA.

S’agissant des anciennes pièces de monnaie, elles garderont leur cours légal et resteront en circulation.

 
GR
 

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