Réunis à Djibloho, en Guinée équatoriale, dans le cadre du cinquième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), les chefs d’État de cette institution sous régionale ont annoncé, le 15 décembre le maintien de la suspension du Gabon. Mais, le siège de l’organisation demeure à Libreville.

Le Gabon obtient le maintien du siège de la CEEAC à Libreville, mais pas la levée de sa sanction. © Montage GabonReview

 

L’opération de séduction du président de la transition auprès des chefs d’États de l’Afrique centrale, les raisons du putsch intervenu, le 30 août 2023 au sommet de l’Etat et le calendrier vers le retour à l’ordre constitutionnel au Gabon, n’ont vraiment pas milité en faveur du Gabon. Au terme du rendez-vous de Djibloho intervenant dans le cadre du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax), la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a décidé de maintenir la suspension du Gabon de son organisation. Mais les chefs d’État de la communauté ont renoncé à la délocalisation du siège de la CEEAC.

Selon le communiqué final de ce cinquième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, la CEEAC a reconnu le «caractère paisible et inclusif» de la transition gabonaise.

Qu’est-ce qui a cependant bloqué la levée de la suspension, s’interroge le peuple gabonais qui adhère pleinement à cette situation de transition.

La levée de cette sanction aurait représenté un premier pas vers une réintégration du Gabon sur la scène internationale, près de quatre mois après que le coup d’État eut entraîné la suspension du Gabon de l’Union africaine. Toutefois, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra reste facilitateur de la situation gabonaise.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    C’est juste de la fumée. Ceci pour éviter de nous faire croire que le coup d’Etat a bel et bien été orchestré par le Quai d’Orsay ou francafrique.

  2. Nathan Dzime dit :

    Une bonne raison pour reprendre « Dinonga Iroundou » et les assets de Carlyle; et les garder pour le pays!!!

    Patriotiquement Vôtre!

  3. Gayo dit :

    Un club de dictateurs avec Biya, Obiang Nguema et Sassou qui devient censeur de la démocratie. J’en rigole, Olgiui tu as juste besoin d’écouter sagement le peuple, communiquer suffisamment pour qu’il soit prets à assumer les privations et les sacrifices qu’il faut pour que notre transition soit une réussite. Si non avons besoin d’une transition de 5 an pour que les reforme de notre pays soient un succès Total, faut il saboter notre élan à cause de la pression internationale qui ne tient pas compte des aspirations profondes et légitime du peuple gabonais. En quoi vouloir imposer une durée de la transition sans tenir compte du sentiment des gabonais participe au retour à une démocratie véritable. Où étaient ils quand Ali Bongo avait confisqué nos droits, nos liberté et ce fameux « ordre constitutionnel »? Cette communauté internationale, ne comprends pas que cette pression aujourd’hui inutile qui était attendu quand Ali Bongo nous martyrisait, va légitimer et rendre populaire un revirement du régime de la transition pour resituer aux attentes de cette communauté internationale à la solde des mafieux.

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