CEEAC : Examen des Avant-projets des sites hydroélectriques de Booué et de Tsengue-Lélédi
Un atelier régional de validation des conclusions d’avant-projet sommaire (APS) et des études d’impacts environnementaux et sociaux (EIES) des barrages hydroélectriques de Booué et de Tsengue-Lélédi s’est ouvert ce 4 mars, à Libreville. Il vise à examiner et à valider les rapports provisoires de ces avant-projets.
Une cinquantaine d’experts de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), mais aussi des pays membres et des partenaires financiers et techniques sont en conclave à Libreville. Ils planchent depuis ce 4 mars, dans la capitale gabonaise, sur la validation d’avant-projet sommaire (APS) et des études d’impacts environnementaux et sociaux (EIES) des barrages hydroélectriques de Booué et de Tsengue-Lélédi. Des projets inscrits dans le cadre de la construction des réseaux électriques interconnectés d’Afrique centrale et de manière spécifique, ils visent l’alimentation en énergie électrique du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la Guinée équatoriale.
L’objectif de cet atelier, s’étendant jusqu’au 5 mars, est d’examiner et de valider les rapports provisoires des études d’avant-projet sommaires relatives à l’aménagement des sites hydroélectriques de Booué et de Tsengue-Lélédi. Il permettra de choisir les deux options les plus performantes pour la réalisation d’avant-projet détaillé (APD) de ces aménagements et les études d’impact environnementales et sociétales y afférentes.
«Il convient de faire remarquer que ces deux projets – bien qu’ayant des visées de satisfaction des besoins de la communauté sous régionale – sont en parfaite adéquation non seulement avec le Plan directeur d’électrification nationale, mais également avec la matérialisation du Plan stratégique Gabon émergent, vision si chère au président de la République, Ali Bongo Ondimba», a déclaré Jeannot Kalima, le Secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques.
Au nom du Secrétaire général de la CEEAC, le Secrétaire général adjoint, Andres-Edu Mba Mokuy, a indiqué que cette organisation est «déterminée à assurer la coordination de toutes les initiatives destinées à promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau en Afrique centrale». Pour lui, cette initiative vise au final une intégration définitive des pays de la CEEAC.
En s’adressant aux participants au nom des partenaires techniques et financiers, le Responsable pays de la Banque africaine de développement (BAD), Robert Masumbuko, a insisté sur le fait que cette institution financière n’attend plus que ces conclusions pour agir.
L’aménagement de Tsengue-Lélédi permettrait de produire une puissance électrique en moyenne de 180 mégawatts, chaque année. C’est presque autant pour le site de Booué.
La tenue de cet atelier est rendue possible grâce au soutien du groupe de la Banque africaine de développement. Il se tient dans le cadre du projet d’appui à la création d’un organe de bassins transfrontaliers (Ogooué, Nyanga, Ntem et Komo) et de la préparation de projets d’investissement.
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