Ceca-Gadis met le cap sur le Sao Tomé et Principe
La Compagnie d’exploitations commerciales africaines-gabonaise de distribution, (Ceca-Gadis) s’est implantée le 26 octobre dernier au Sao Tomé et Principe. Cette ouverture sur l’archipel intervient dans le cadre de la volonté de développement du groupe à l’international.
D’un coût global de 2,1 milliards de francs CFA, le leader gabonais de la grande distribution, Ceca-Gadis vient de doter le Sao Tomé et Principe de son tout premier super marché avec l’ouverture du Super CKDO dans cet archipel.
Selon le quotidien L’Union du 28 octobre 2012, l’inauguration de ce bâtiment, d’une surface de vente de 866 m², de 235 m² de chambres froides, de 800 m² d’entrepôt et de 1 355 m² de parking a eu lieu en présence du Premier ministre saotoméen, Patrice Emery Trovoada, du ministre gabonais de la Promotion des investissements, Magloire Ngambia, du PDG du groupe Ceca-Gadis, Michel Essonghe, et de plusieurs hautes personnalités et patrons d’entreprises gabonaises.
Cette implantation de la Ceca-Gadis dans ce pays, qui fait suite à celle de la BGFI en mars dernier, s’accorde au souhait du président Ali Bongo pour le renforcement de la coopération économique entre les deux États, exprimé par l’ancien Premier ministre, Paul Biyoghé Mba, lors de sa dernière visite les 2 et 3 mai 2011 à Sao Tomé et Principe accompagné d’hommes d’affaires gabonais. C’est au cours de cette visite que la signature d’un ensemble de contrats a été rendu possible.
«Sur le plan économique, une véritable synergie est évidente entre les différentes activités en valorisant la production industrielle et agricole locale par notre implication dans le tissu économique», a déclaré le PDG du groupe Ceca Gadis, Michel Essonghe
«Le Gabon reste ouvert à la mise en place de partenariats avec des entreprises de votre pays, afin de valoriser, ensemble, nos potentiels économiques, au regard des similitudes que nous avons dans plusieurs secteurs, et compte tenu des exigences de développement de nos économies. Je pense par exemple au tourisme, à l’agriculture, aux services bancaires ou portuaires et à bien d’autres services capables d’intensifier nos échanges», a indiqué le ministre de la Promotion des investissements, Magloire Ngambia.
D’autres investissements gabonais pourraient suivre dans ce pays, parmi lesquels, l’implantation prochaine du distributeur de produits pétroliers, Pétrogabon.
Créée dans les années 30 par un investisseur privé, la Ceca devient Ceca-Gadis après l’indépendance, lorsque l’État en prend le contrôle en tant qu’actionnaire très largement majoritaire. Dans le sens de la dynamisation de ses activités, une nouvelle enseigne dénommée Maxi CKdo, avec des magasins d’une superficie de l’ordre de 800 à 1 000 m², sera opérationnelle courant deuxième semestre 2012 avec l’ouverture d’une première exploitation à Avorbam dans la zone nord de Libreville.
Le super marché a été installé dans un bâtiment, entièrement réaménagé pour son nouvel usage, initialement construit pour abriter un centre de pêche avec des fonds taïwanais évalués à 5 millions de dollars. L’opération avait été l’objet d’un contentieux, ayant semble-t-il été construit sur un terrain public sans accord de l’État et dans des conditions de financement assez troubles.
1 Commentaire
c’est très ravissant de voir aussi que LE GABON ait pense a une delocalisation d’une de ces compagnies de distribution pour une implatation a l’exterieur aussi devra ton penser pourquoi le gabon n’aurait pas une politique de distribution de ses propres produits transformés sur son propre territoire vers l’exterieur ce qui lui semble un peu difficile parceque CECA GADIS ne fait la que transporter ce qu’elle aura recu comme produits commerciales VENU DE L’EXTERIEUR ( suivez mon regards) france chine cameroun et autres vers un pays voisin.meme si le groupe petrolier PETRO GABON s’implante dans un future proche en sao tome c’est toujours une delocalisation ou encore transfer d’une filiale etrangere vers un pays voisin a qui profite cet transfer ? J’ai envie de dire toujours a la metropole a qui appartienent tout ces groupes commerciaux et compagnies petrolieres.le gabon aura a gagner si elle orientait cette cooperation avec sao.tome vers les secteurs qui lui seront rentables par exemple l’agriculture mais a condition qu’elle se soit deja developpé grandement dans le pays.CECA GADIS n’est pas une societe de production ou de transformation des produits locales mais plutot un lieu de stockage des produits en majorité venus de l’etranger.on pourrais bien sentir la presence gabonaise en sao tome pour les produits qui lui sont propres .mais n’oublions pas de souligner meme si ce fut une delegation conduite par un ministre de la republique et sa suite cet PAYS EST LUSOPHONE (fait usage de la langue portuguaise au quotidient)peut tenter de cooperer avec un pays voisin si on ne maitrise pas surtout sa langue de communication? IL EST PARLE DE PARTENARIAT ,DE SIMILITUDES, DE COOPERATION ECONOMIQUES ; attention au language de sourds,combiens des gabonais exercants au ministeres du tourisme de la promotion des investissements, parlent bien portuguais et matrisent ils cette langue?