Le tireur embusqué de l’immeuble Les Jardins de Jade, qui a semé la panique autour d’un rond-point de l’aéroport de Libreville le 5 décembre, ne serait qu’un adolescent espiègle utilisant une arme de poing à balles plastiques.
Un homme, employé, semble-t-il, par la société Olam Gabon, dans la province du Woleu-Ntem, au nord du pays, a percuté le dimanche 2 décembre à hauteur de Misselé, une voiture qui lui a barré la route pour l’obliger de s’arrêter. L’homme voulait s’en allait sans payer la facture d’une consommation qu’il avait prise dans un bistrot du coin.
Sollicitée le 23 novembre dernier dans le cadre de l’interprétation des articles 70 et 71 du règlement du Sénat et de l’article 38 de la Constitution se rapportant aux conditions de levée de l’immunité d’un sénateur Gabriel Eyéghé Ekomie, cité le 8 mai 2012 dans une affaire de crime rituel, la Cour constitutionnelle vient de reporter cet exercice à une date ultérieure.
Les membres de la commission ad hoc du Sénat mise en place pour examiner les conditions de la levée ou non de l’immunité du sénateur Gabriel Eyéghé Ekomie, cité dans une affaire de meurtre, se sont rendus ce 23 novembre 2012 à la Cour constitutionnelle afin de recueillir son avis sur l’interprétation de certaines dispositions inhérentes à la mise en lumière des zones d’ombre dans la lever ou non de l’immunité de ce parlementaire du Komo Kango.
Il est assez rare de voir une autorité locale passer à la barre pour des faits de braconnage. Olivier Bassiva, préfet de l’Okano (nord du Gabon) risque bien de servir d’exemple pour la jurisprudence.
Yusuf Bongo Ondimba, vraisemblablement le frère Mauricien du président Ali Bongo, a été pris en chasse, le 13 novembre 2012, par des agents de la Police judiciaire qui ont ouvert le feu sur sa Mercedes SL 350 avant de le passer à tabac et d’être eux-mêmes placés en garde à vue avec l’arrivée sur les lieux de Frédéric Bongo.
Albertine Moupacka, 88 ans, a récemment trouvé la mort à la suite d’un lynchage par son fils, François Mabéké Boussougou, 51 ans. Cet acte de marricide s’est produit dans le village de Massima, une bourgade du district d’Etéké, près de Mimongo, le chef-lieu du département de l’Ogoulou (province de la Ngounié).
Alors que le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, avait déjà souligné que l’indiscipline ne saurait être tolérée au sein des forces de l’ordre, en plus du fait que le 7 juillet dernier, Jean François Ndongou, ministre de l’Intérieur, avait enjoint les policiers à l’exemplarité, sans omettre les rappels à l’ordre du commandant en chef de ce corps, le général Léon Mistoul, certaines nouvelles recrues des forces de police nationale font fi de toute observance, imposant leur loi personnelle et violente hors de tout cadre légal.
La deuxième partie de l’affaire de crime rituel, notamment celle concernant le sénateur Gabriel Eyéghé Ekomie, qui a fait grand bruit durant les assises de la Cour criminelle spéciale à Libreville au mois de juin dernier, n’a pas toujours d’épilogue. La commission ad hoc du Sénat qui devait étudier le dossier pour ensuite affirmer ou non la levée de l’immunité parlementaire de cet homme politique du Komo-Kango n’a pas voulu se prononcer ouvertement.
Alors que les techniciens d’Entraco, présents sur place le 23 octobre, annonçaient une semaine au moins de travaux pour refaire la route à Meyang, où un glissement de terrain l’avait fracturée, il a été décidé de remblayer la tranchée en urgence et provisoirement, afin de permettre la reprise du trafic et rompre l’isolement de Libreville.