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L’index global de la paix dans le monde 2012 (Global Peace Index 2012) vient confirmer un véritable atout pour le Gabon, même si de nombreux points, et non des moindres, restent à améliorer.
Alors que la capitale, plus encore que dans le reste du Gabon, sombre dans l’insalubrité, la morosité et une certaine forme de pessimisme, on apprend, par certains défenseurs de la politique gouvernementale, que tout cela serait la conséquence de l’incivisme des populations. Sans blague !
Personne ne remet en cause la volonté du président de la République de faire de Libreville une ville moderne et accueillante, mais le moins que l’on puisse remarquer, c’est que rien ne va dans ce sens. Entre des grands travaux dont on ne voit pas le bout et de petites opérations qui multiplient incompétence, amateurisme et fumisterie, Libreville ressemble de plus en plus à un chantier sans queue ni tête.
Ce fût un beau discours. Un discours de rupture, un discours de franchise… un discours calme et sans violences. Certes, 5 ans après celui de son prédécesseur, tout le monde s’attendait à entendre «le changement» et ce dernier était indéniablement au rendez-vous. Mais pas forcément aussi radical, pas forcément aussi visionnaire que la première écoute pouvait le laisser penser.
Alors que les rapports semestriels se suivent et se ressemblent, élogieux, sur les résultats économiques de la politique d’émergence du gouvernement, les banques étrangères et les fonds d’investissements sont beaucoup moins enthousiastes.
L’irruption de la société civile, ou tout du moins de mouvements se réclamant d’elle, dans la vie politique gabonaise n’est pas un hasard. C’est une tendance forte dans le monde, appuyée et même incitée par la plupart de grandes organisation internationales. Active au travers d’un discours prônant démocratie, transparence et développement durable, elle s’installe à une place qui ne lui était pas dévolue auparavant : la politique.
La récente polémique au sujet des caricatures du prophète Mahomet dans le journal satirique Charlie Hebdo a engendré une réflexion intense, dans le monde entier et en Afrique en particulier, sur la liberté de la presse, le droit au blasphème et les limites du droit d’expression. Pourtant, le fond du problème a rarement été abordé : la nature éminemment politique du contenu et des limites de la liberté d’expression.
Les lieux communs ont la vie dure, même si, bien souvent, ils ne sont que l’expression d’un fantasme populaire. Les événements politiques de ces dernières semaines ont troublé plus d’un observateur, tant par leur intensité que par les outrances qui en ont découlé. Mais qui sont ces hommes qui se prétendent faire la politique du Gabon ?
Par l’entremise d’un communiqué de presse officiel daté du 3 septembre 2012, la présidence de la République annonce : «Le nombre de PME au Gabon a augmenté de 22,3 % entre 2010 et 2011, un signe supplémentaire des bonnes performances de l’économie du pays qui connaît un taux de croissance supérieur à 6% depuis 2010.» Sauf qu’à y regarder de plus près, cette performance tient plus de l’effet d’annonce que du résultat.
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