De passage à l’émission «Face à vous» diffusée et rediffusée simultanément sur les principales chaînes de télévision et de radios nationales, le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha s’est exprimé sur les dysfonctionnements relevés dans la production des Cartes d’identité nationale (CNI). Leur établissement pourrait reprendre dès l’année prochaine, a-t-il fait savoir.

Lambert-Noël Matha «Face à vous», le 30 juillet 2021. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Comme d’autres membres du gouvernement avant lui, le ministre d’État en charge de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a été l’invité de Marielle Biyogou et d’Aimé Mannix Mondjo, le 30 juillet dernier, dans l’émission «Face à vous». Abordant la question de la rareté des cartes d’identité nationale (CNI) et des difficultés à se les faire établir, le ministre de l’Intérieur invoque un contentieux entre l’Etat et le prestataire. Ce qui a eu le malheur d’impacter «la production qui se faisait normalement» jusqu’en 2013.

Lambert-Noël Matha annonce un horizon éclairci pour l’établissement des CNI sur le territoire nationale. Mais avant, il laisse entendre que le gouvernement s’est aperçu de quelques dysfonctionnements dans le produit qui avait été livré. «Et, le chef de l’Etat, dans une vision, on va dire prospective, a mis en place le projet Iboga (Identité biométrique officielle du Gabon), dont la finalité était la fiabilisation de l’état civil, la production de titres sécurisés, c’est-à-dire les cartes nationales d’identité, les passeports, …des permis de conduire  et les différentes cartes professionnelles, y compris la fiabilisation de la liste électorale», a-t-il expliqué.

Le premier flic fait également savoir que la première phase, celui du fichier électoral est achevé. «Mais en réalité, l’agencement a été faussé par les acteurs politiques, souligne-t-il, précisant que le projet devait commencer par l’état civil, le fichier électoral et les titres sécurisés. Mais en raison du caractère passionnel et passionnant de la politique, certains acteurs politiques, qui savaient qu’ils allaient vers une élection, se sont focalisés sur la fiabilisation de la liste électorale».

Selon le ministre de l’Intérieur, «les pouvoirs publics ont décidé, en attendant que la loi sur l’état civil soit promulguée, en attendant que les échanges avec les différents partenaires aboutissent pour l’état civil, pour transférer la production des cartes d’identité à une des directions de la police qui est la Direction de la documentation et de l’immigration. Parce qu’elle produit déjà certains titres sécurisés à savoir : les cartes de séjour et les passeports. Parce qu’elle bénéficie d’une expertise».

L’heure est pour le moment à la «certification de la nouvelle carte d’identité» et aux  pourparlers avec un partenaire intervenant déjà au Gabon dans le cadre de la production du passeport et des cartes de séjour. «Il est probable et certain qu’en début d’année prochaine, nous reprenons la production de la nouvelle carte d’identité qui sera une carte numérique», a assuré Lambert-Noël Matha.

Les Gabonais devraient donc encore patienter pour pouvoir prétendre à l’établissement dans les meilleurs délais de leur CNI. Gageons que ces propos tenus par Lambert-Noël Matha ne seront pas, dans quelques mois, juste des mots prononcés au cours d’une émission de télévision.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. tchenko dit :

    uNE ÉNIÈME BLAGUE ????!!!

  2. prince dit :

    Non franchement vous n’avez même pas Honte une simple carte d’identité il faut attendre les élections c’est quoi ce pays de dirigeants minables j’ai honte pour mon pays rien ne marche rien et c’est normal, un pays est a l’image de son chef, tricheur menteur usurpateur boiteux.

  3. OPY7 dit :

    C’est la pire abomination franchement pour rétablir une CNI dans ce pays il faut attendre après chaque septennat c’est vraiment de n’importe quoi, pour cette bande de voyous politiciens.
    A ma première CNI à 18 ans là ou rien n’était numérisé deux jours après tu obtenais ta CNI aujourd’hui on roule sous récépissé jusqu’à expiration de ladite carte quelle abjection vraiment à l’image du BOA.

  4. Jones dit :

    Ce pays c’est une comédie.

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