Attendu depuis janvier 2020, le projet d’édition des cartes de commerçant et de l’entreprenant a été réactivé le 12 juillet par le ministre en charge du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya.

La carte de commerçant facilitera l’identification des commerçants et entreprenants par les administrations. © D.R.

 

Malgré les retards accusés dans la relance de l’édition de la nouvelle version des cartes de commerçant et de l’entreprenant, suspendu depuis cinq ans déjà, le ministre en charge du Commerce tient à réactiver ce projet. Confiée à la direction générale du Commerce, la distribution de la carte du commerçant permettra d’encadrer ce secteur important de l’économie, fortement marqué par le développement de l’informel. Selon le ministère du Commerce, avec environ 200.000 opérateurs économiques sur le territoire national, cette situation impacte l’économie gabonaise à près de 50%, causant ainsi des pertes d’environ 400 milliards sur le budget de l’Etat.

Hugues Mbadinga Madiya estime que cette opération permettra l’amélioration de l’environnement des affaires par la régularisation des activités informelles ; la facilitation de l’identification des commerçants et entreprenants par les administrations; l’amélioration du suivi des activités commerciales pour les Administrations compétentes ; la création et l’actualisation d’un fichier statistique fiable des activités commerciales sur l’ensemble du territoire national ; la lutte contre l’exercice informel des activités commerciales.

«La mise en place de ces cartes est accompagnée par des mesures incitatives au profit des opérateurs économiques sur les plans administratif, fiscal, social et entrepreneurial. Il s’agit de faciliter les formalités administratives pour la régularisation de séjour des non-nationaux ; payer l’impôt synthétique libératoire (ISL) ; accéder à la couverture sociale et sanitaire ; déclarer gratuitement au registre du commerce et du crédit mobilier pour l’obtention du statut de l’entreprenant ; accéder à la bancarisation, au financement, à l’information et à la formation».

 

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Est-ce une carte anti extorsion ou juste une prébende de plus pour un esclave du régime en place ?

    « des pertes d’environ 400 milliards sur le budget de l’Etat. »
    Qui va payer ?
    Les clients à coup sur, donc une nouvelle flambée des prix et conséquemment un appauvrissement des populations !

    Qui peut arrêter la corruption qu’elle organise par ailleurs ?

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