Présenté comme le projet intégrateur le plus ambitieux à mettre en œuvre en 2030, le Central african pipeline system (CAPS) dépendrait de la volonté des chefs d’État de la sous-région. Ces derniers ont, lors du CABEF 2024, été appelé à valider ce projet de 10 milliards de dollars que certains gros partenaires financiers seraient prêts à accompagner.

Marcel Abéké, le 25 octobre 2024 à Libreville, au terme du Cabef 2024. © GabonReview

 

Réunis à Libreville pour l’édition 2024 du Central Africa Business and Energy Forum (CABEF), les experts en pétrole, gaz, finance ont estimé que le développement voulu et concerté du secteur gazier en Afrique centrale offre des opportunités significatives en termes d’industrialisation, de production énergétique et de sécurité alimentaire. Des perspectives bien intégrées par le projet Central african system (CAPS) d’une valeur de 10 milliards de dollars (6150 milliards de FCFA) et censé être mis en œuvre en 2030. Porté par le CABEF, il se veut un projet intégrateur prioritaire pour garantir l’indépendance énergétique de l’Afrique centrale en s’inspirant du West african pipeline system (WAPS).

Le CAPS, ont relevé les participants au CABEF 2024, apparaît plus que prioritaire pour les pays de la sous-région, mais sa concrétisation nécessitera pour ainsi dire, des investissements importants, un cadre réglementaire adapté, une collaboration régionale renforcée et l’implication des chefs d’État de la sous-région. «Le CABEF c’est un support pour un projet intégrateur : le CAPS. Le message du Gabon c’est demander à tous les pays de la sous-région d’adhérer à ce projet», a déclaré le 25 octobre, le ministre gabonais du Pétrole et du gaz. «Il y a déjà de bons partenaires financiers», a ajouté Marcel Abéké.

Selon le ministre gabonais du Pétrole, «les gros banquiers qui se sont déjà annoncés», n’attendent que l’adhésion des États  pour confirmer leurs positions par rapport aux financements. «L’étude se poursuit et pour le moment nous sommes aux APS, donc l’avant-projet sommaire, et après on va passer aux études détaillées», a indiqué Marcel Abéké. «Mais avant, il serait bon que les chefs d’État arrivent à valider ce projet. Une fois validé, je pense qu’on peut passer à l’étape suivante», a-t-il insisté.

Pour rappel, le CAPS qui entend faire face à la crise énergétique au sein de la sous-région Afrique centrale, partira dans un premier de Pointe-Noire (Congo) à Libreville (Gabon). Ce, en traversant Bata (Guinée équatoriale), pour atteindre Kribi (Cameroun). De même, il pourrait avoir un pipeline qui partirait de Malabo (Guinée Equatoriale) pour Kribi qui sera «le hub pour transporter cette énergie à Bangui en (RCA) et au Tchad».

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Batéké Tangani dit :

    Ce projet me semble insensé la foret équatoriale ce n’est pas le désert du Sahara il faut traverser les forets les fleuves les rivières les monts. Un gazoduc ce n’est pas seulement un tuyau posé parterre il y a des installations de pompages des trappils des garages à racleurs des joints cathodiques c’est un entretien permanent. On a déjà du mal malgré tous les moyens mis en œuvre a entretenir les pistes et les routes ainsi que les voies de chemins de fers. Et puis il y a les convoitises de piratages comme on le voit dans d’autres pays qui sabotent les installation Ca me parait être un projet idéaliste (( enfin pour moi quoi ))

  2. HUGUES Georges dit :

    sans oublier la faune, mais d’ici 2030 vous aurez déjà changés d’avis (( enfin pour moi quoi ))

  3. HUGUES Georges dit :

    En 1975 Quand on a fait le petit pipe-land de 6″ entre la SOGARA et le CAP-LOPEZ on n’arrêtait de réparer les hippopotames en le traversant ils endommageaient le calorifuge et les traceurs électriques de réchauffage

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