S’il exprime sa totale adhésion à l’ouverture d’une enquête telle qu’annoncée par le gouvernement, pour faire toute la lumière sur le scandale de pédophilie qui secoue actuellement le milieu footballistique national, le CF Mounana dénonce néanmoins les accusations «calomnieuses» portées contre son président-fondateur, Hervé Patrick Opiangah. Le club menace de poursuivre les diffamateurs en justice.

Le président fondateur du CF Mounana, Hervé Patrick Opiangah. © D.R.

 

Dans un communiqué parvenu à Gabonreview ce mardi 21 décembre, Blanchard Paterne Andoume l’assure : le nom d’Hervé Patrick Opiangah ne saurait figurer parmi les dirigeants de clubs ayant abusé sexuellement de jeunes footballeurs gabonais. Ces derniers jours en effet, une liste de fondateurs, dirigeants et encadreurs a été diffusée et est abondamment relayée sur les réseaux sociaux, et le président-fondateur du CF Mounana est cité par des internautes. Le président délégué du CF Mounana y voit un «déchaînement hystérique» et une «campagne haineuse de dénonciation calomnieuse, qui ne repose sur aucun fait précis» et qui tendent «à diffamer injustement des personnalités connues pour leur dévouement à la cause [du] football, sans autre raison que de salir leur personne et ternir leur image».

Toutefois, outré par ce scandale, le club du Haut-Ogooué dit accueillir favorablement l’ouverture d’une enquête approfondie telle qu’annoncée récemment par le ministre des Sports, qui permettrait de faire toute la lumière sur cette affaire. «Le comité directeur du CF Mounana approuve sans réserve cette démarche gouvernementale qui, seule, fera toute la lumière aussi bien sur la véracité que sur l’ampleur de ce scandale que notre club condamne avec la dernière énergie. Le comité directeur de notre club se dit disposé à apporter toute sa collaboration à la manifestation de la vérité», rassure Blanchard Paterne Andoume, qui ne manque pas de rappeler les valeurs défendues par son club.

«Nos pensionnaires sont d’abord nos enfants» !

Si le président délégué du club regrette les accusations portées à l’encontre d’Hervé Patrick Opiangah depuis quelques jours, c’est qu’il assure que le CF Mounana et l’ensemble de ses dirigeants militent «pour la saine promotion de la jeunesse gabonaise par le football à travers ses investissements colossaux et multiformes dans son centre de formation et dans son équipe phare de première division». «Le talent et la bonne moralité restent pour nous les clés de la réussite», réaffirme Blanchard Paterne Andoume.

«Dès leur recrutement, ajoute-t-il, nos pensionnaires, qui sont d’abord nos enfants, sont mis au fait de la philosophie du club : « Foot et Études, simplement ». Leur protection est pour nous le meilleur gage de leurs performances et de leur réussite. De plus, nos relations au sein du club reposent sur le triptyque : « Bonne éducation-Bonne moralité-Bonnes mœurs ». Triptyque matérialisé par un Code de bonne conduite scrupuleusement respecté par tous, dirigeants, encadreurs et pensionnaires.»

Fondé en 2006, le CF Mounana, qui revendique une douzaine de pensionnaires en équipe nationale et évoluant dans des clubs hors du Gabon, met en garde «les personnes mal intentionnées qui se livrent à cette campagne». Le club dit se réserver le droit d’ester en justice «pour diffamation toutes les personnes clairement identifiées qui participent à cette campagne tendancieuse».

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Dante dit :

    Portez plainte! Vous aimez la honte internationale jusqu’au bout et on vous attend au tournant, même pas gênés de vos choses abominables, ce sera bien l’arroseur arrosé, on aura tout vu dans ce pays à cause de vous, bande de tappettes. Pauvre Gabon vraiment.

  2. Mezzah dit :

    Ce Monsieur n’est pas crédible. La position qu’il occupait lui permettrait de savoir ce qui se passait dans le milieu footballistique. Dès lors qu’il n’a rien dénoncé c’est que soit il est complice soit il faisait la même chose. C’est simple à comprendre.

  3. Germain MBA dit :

    LE CLUB SE RESERVE LE DROIT D’ESTER EN JUSTICE POUR DIFFAMATION. BIEN ENTENDU PUISQU’ILS SAVENT QUE C’EST TRES DIFFICILE A PROUVER.LA SEULE FAçON D’OBTENIR UNE PREUVE C’EST DE FILMER LES CONCERNES EN PLEIN RAPPORT SEXUELLE.COMPRENEZ DONC QUE C’EST PRESQUE IMPOSSIBLE SAUF SI C’EST EUX MÊME QUI SE FILM ET QUE LA VIDEO FUITE COMME çA S’EST DEJA VU. CE MONSIEUR N’EST TOUT SIMPLEMENT PAS CREDIBLE, IL ETAIT FORCEMENT AU COURANT. ET SI VRAIMENT IL IGNORAIT TOUT, C’EST QU’IL EST VRAIMENT INCOMPETENT VU SON POSTE AU SEIN DU CLUB. QUE DIEU TE RESERVE LE SORT QUE TU MERITES OPIANGAH

  4. Ebouaboua dit :

    EM t’embrasse HPO.
    Bien cordialement

  5. Likassa dit :

    Opiangah doit répondre de ses faits et gestes devant la CPI avec tous ses acolytes pour crimes contre la jeunesse gabonaise. La justice gabonaise on sait tous que c’est des tocards et ça finira en non lieu et autres oublis de l’histoire.

  6. Danhy dit :

    ous ausons croire que tous ce beau monde supposer violer passeront par un gynecologue independant pour la veraciter d’effet

  7. My Comment dit :

    Ces gens nous détestent, ils détestent les gabonais.
    Tous les torts qu’ils nous font ne sont révélés que lorsqu’une organisation extérieure au Pays se saisit du dossier!
    Bravo à toutes les personnes qui ont portées cette scandaleuse affaire, connue de tous à la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (Fifpro)

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