Alors que Libreville suffoque sous une canicule sans précédent, les températures écrasantes mettent en lumière un défi majeur : le réchauffement climatique. Entre inaction gouvernementale et réalités quotidiennes dures, les habitants de la capitale gabonaise cherchent désespérément des réponses et des solutions pour faire face à cette crise climatique qui menace leur santé et leur mode de vie.

Libreville fait face à une canicule particulièrement sévère, avec des températures diurnes et nocturnes anormalement élevées. © GabonReview

 

Libreville fait face à une canicule particulièrement sévère, avec des températures diurnes et nocturnes anormalement élevées qui étouffent la ville. Les habitants de la capitale gabonaise vivent des moments difficiles, sous un thermomètre ambiant allant de 30 à 32°C le jour et de 27 à 29°C la nuit, exacerbant la colère et l’inquiétude face à l’absence de réponse des autorités. Cette situation alarmante, exacerbée par le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, soulève des questions urgentes sur les mesures à prendre pour soulager la population.

Les effets néfastes de cette vague de chaleur incluent non seulement une augmentation de la pollution de l’air et un risque accru d’incendies de forêt mais aussi de graves conséquences sur la santé des individus, allant de la déshydratation à des risques plus graves comme l’inconscience ou la mort.

Pour combattre la chaleur, les experts recommandent une hydratation accrue, la réduction de la consommation d’aliments riches en protéines, l’abandon des boissons alcoolisées, et l’adoption de pratiques visant à maintenir une température corporelle normale, telles que les douches répétées et avant d’aller se coucher. Mais, ni le ministère de la Santé, ni celui de l’Environnement, n’ont émis des communiqués sur la situation et ce qu’il y a lieu de faire, ainsi qu’il en a été le cas lors de certaines canicules mémorables sous l’ère Omar Bongo.

Cependant, l’absence d’action et de communication de la part du gouvernement gabonais aggrave le sentiment de frustration parmi la population, qui ressent un décalage flagrant entre les conditions de vie difficiles qu’elle endure et le confort apparent des élites politiques. «Ceux qui nous dirigent vivent dans des maisons avec de l’air conditionné, circulent dans des bolides de luxe à air conditionné et ne se rendent pas compte de ce qui se passe réellement autour d’eux», maugréait ce mercredi un gabonais à un arrêt de taxi-bus.

Ce contraste souligne l’urgence d’une intervention pour adresser efficacement la crise climatique et ses impacts sur les citoyens de Libreville.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Test dit :

    les gabonais mettent tout sur le dos du gouvernement. Des attentes pas du tout realistes.

    • Nelson Mandji dit :

      Quand sous Omar Bongo, L’Union publiait des communiqués en pareille circonstance, quand en Occident les gouvernements donnent des consignes au peuple dans les cas de froid très sévères ou de fortes canicules, ce ne sont pas des gouvernements ? Taisez-vous quand vous ne savez pas ce que gouverner, quand vous ne savez pas de quoi vous parlez. On a vraiment les dirigeants que vous, TEST, méritez.

  2. Békalé Boris dit :

    Je suis totalement d`accord avec Nelson Mandji.
    Par exemple, moi j’ai reçu des sms de InfoCTRI et MarieLBV.
    Pour la canicule actuelle, ils peuvent aussi lancer une campagne d’information.

    @Test: Il faut que tu comprennes que cet article n’accuse pas le gouvernement d’être responsable de la canicule actuelle ou ne lui demande pas de régler la canicule actuelle.
    Cet article parle plutôt de: « l’absence d’action et de communication de la part du gouvernement gabonais ».

  3. AKUE EDOU dit :

    Je ne pas si la parole du gouvernement va modifier le climat. Ça fait longtemps qu’on parle des changements climatiques, maintenant qu’il fait chaud chacun peut savoir ce qui mieux pour lui à savoir :
    – Éviter les déplacements inutiles
    – Boire beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation
    – Éviter de boire beaucoup de bière et d’autres alcools
    – …etc

  4. Tate Nzambe dit :

    il faudrait déjà que l’Etat en tienne compte pour la construction de bâtiment.
    mais c’est toujours des magouilles et le moins qualitatif qui remporte les marché.
    Et rafraichir la ville en y remettant des arbres et encourager la population à faire des jardins et espaces verts chez elle.

  5. Test dit :

    Oui, je comprends que c’est le gouvernment qui ne communique pas assez. Mais entre nous, est ce que ce gouvernment communique assez au sujet des ordures menagerees dans les bassins versants? Que deire de la liberation des espaces publiques. En tout et pour tout, Il faut une boone communocation certe, mais qui ecoute vraiment dans tout ca???? Si seulement on pouvait juste s’efforcer de faire ce que chacun de nous devrait faire en de telles circonstances. Peut etre que le gouvernment aurait plus de temps libre pour resoudre d’autres mots da notre Gabon

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