Can Sans Sida : le bilan
La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) vient de dresser le bilan des trois semaines de la Campagne de sensibilisation pour une « Can sans Sida » dans les deux villes ayant abrité la CAN Orange 2012 au Gabon.
Durant les trois semaines consacrées à la fête du football africain au Gabon, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) a déployé un dispositif de mobilisation intensif et proche de la population, dans le souci d’obtenir «une victoire sans appel d’un score de 3-0 contre la pandémie du siècle», à travers le concept « Can sans Sida ».
Selon un rapport de la FSBO, «Tout au long de la compétition, des actions de proximité, ont été menées par 200 volontaires de l’Organisation panafricaine de lutte pour la Santé (OPALS) et la Croix rouge gabonaise. Celle-ci a ainsi permis d’assurer : une présence permanente sur les pourtours des stades de Libreville et de Franceville ; La tenue de stands CAN SANS SIDA dans ces stades pour la distribution de t-shirts, casquettes, préservatifs et autres goodies ; Des caravanes animées par des volontaires d’associations militantes qui ont sillonné Libreville pour informer, sensibiliser, mobiliser, distribuer des préservatifs et offrir un dépistage anonyme et gratuit».
«En seulement trois semaines, la « Can Sans Sida » s’est naturellement imposée comme une initiative intimement liée à la compétition sportive», poursuit le document.
Les chiffres du rapport indiquent que durant la campagne Can Sans Sida, qui s’est déployée durant 31 jours dans 35 quartiers de Franceville et de Libreville, «1500 personnes ont été dépistées, 488 800 préservatifs ont été distribués, 43.000 personnes ont été directement sensibilisées, et 215.000 personnes indirectement. La Can Sans Sida a obtenue 852 adhésions en tant qu’ambassadeur ; 3 caravanes Can Sans Sida ont parcouru Libreville et Franceville et 80.000 T-shirts, 20.000 casquettes, et plus de 329.500 autres goodies CAN SANS SIDA ont été distribués aux populations présentes sur les lieux d’animations et de sensibilisation».
Afin de joindre l’utile à l’agréable, une série d’évènements a été greffée au concept pour agrémenter la campagne, notamment, le tournoi de Beach soccer (voir toutes les images ici), la formation d’un ruban rouge humain sur la pelouse du stade de l’Amitié à Libreville quelques minutes avant le coup d’envoi de la finale de la CAN, et le lâcher de 50 000 ballons en prélude du premier match du Gabon dans la compétition contre le Niger.
2 Commentaires
Quand on est un peu allé à l’école et qu’on a eu a gérer ou participer à la gestion de ce type d’activités, il y a un bilan moral et un bilan financier.
Qu’en est-il de l’un et de l’autre ?
Au plan moral quel était l’objectif et dans quelles proportions a-t-il été atteint ?
Sur les 1500 depistages realisés, combien de séropositifs ? Car la confidentialité concerne les identités des individus et non le nombre de séropositifs, donc de séronégatifs dans l’échantillon.
Et enfin, combien tout cela a couté et qui a financé ?
Mais de tout cela, il ne sera jamais question.
Pauvre Gabon !!!!
entièrement d’accord avec la fille de la veuve. Combien la campagne a-t-elle coûté? combien de séropo détectés et quel soutien /accompagnement va leur être apporté? le rapport qualité/prix, je veux dire: coût/impact, est-il positif???